Wall Street termine divisée après la Fed

Wall Street termine divisée après la Fed
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REVUE DU MARCHÉ. La Bourse de New York a fini par être divisée mercredi, après une première réaction positive aux propos de la Fed qui, si elle voit peu de progrès récents dans la réduction de l’inflation, exclut en tout cas une très future hausse des taux.

Lire aussi – La Fed maintient ses taux, « comme si elle faisait une pose de yoga »

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Indices boursiers à la clôture

À Toronto, le S&P/TSX a gagné +14,01 points (+0,06%) à 21.728,55 points.

À New York, le S&P500 a chuté de -17,30 points (-0,34%) à 5.018,39 points.

LE Nasdaq affiche une baisse de -52,34 points (-0,33%) à 15.605,48 points.

LE DOW a gagné +87,37 points (+0,23%) à 37.903,29 points.

LE plongeon a augmenté de +0,0012 $US (+0,16%) à 0,7284 $US.

LE huile a chuté de -2,80 $US (-3,42%) à 79,13 $US.

Or a gagné +27,30 US$ (+1,19%) à 2 330,20 US$.

LE bitcoin a enregistré une baisse de -2 646,79 $US (-4,41%) à 57 400,38 $US.

Le contexte

Le Comité monétaire de la Réserve fédérale a laissé les taux inchangés à leur plus haut niveau depuis 23 ans, reconnaissant, dans son communiqué, un « manque de progrès » ces derniers mois vers l’objectif d’inflation de 2 %.

Mais le président de la Fed, Jerome Powell, a insisté sur le fait que la politique monétaire semblait suffisamment « restrictive » au fil du temps et qu’il était « peu probable que la prochaine évolution des taux soit une hausse ».

Ces propos ont dans un premier temps clairement soulagé les marchés. Brièvement, le Dow Jones a accéléré sa hausse avant de renouer avec une progression plus timide en fin de séance. “Ce type de volatilité n’est pas exceptionnel” après des propos de la Fed, a jugé Art Hogan de B. Riley Wealth Management.

Pour Peter Cardillo de Spartan Capital, un point clé “a fait plaisir aux investisseurs” : la Fed a en effet annoncé un ralentissement plus que prévu du rythme de réduction des bons du Trésor de son bilan. Cette approche constituait un autre outil de resserrement de la politique monétaire.

Le marché obligataire s’est nettement détendu, les taux à dix ans glissant à 4,61% contre 4,68% la veille.

“Ils ont réaffirmé que l’inflation est un combat difficile, mais ils restent sur la même trajectoire”, a résumé M. Cardillo.

Pas de virage belliciste

Pour Karl Haeling de LBBW, les commentaires de la banque centrale « ne constituent aucun engagement en termes de baisse des taux, mais ne prennent certainement pas non plus une tournure belliciste ».

Les marchés, qui il y a encore quelques semaines espéraient voir les taux commencer à baisser en juin, misent désormais plutôt sur septembre ou novembre, selon l’estimation du groupe CME.

“Les modifications apportées à la déclaration de la Fed n’étaient pas aussi strictes qu’elles auraient pu l’être”, a déclaré Ryan Sweet d’Oxford Economics.

“La Fed n’a pas profité de l’occasion pour adopter un ton belliciste dans son communiqué, suggérant que des baisses de taux cette année sont toujours sur la table”, a ajouté l’analyste.

En termes de résultats d’entreprises, les investisseurs ont salué la performance deAmazone (AMZN) qui a triplé son bénéfice trimestriel grâce à sa branche « cloud » (informatique à distance). Le titre a augmenté de 2,29% à 179 $ US.

Le fabricant de microprocesseurs DMLA (AMD, -8,91% à 144,27 $US), a en revanche déçu en annonçant des prévisions plus faibles que prévu pour le trimestre en cours.

Super micro-ordinateur (SMCI), fabricant de serveurs utilisant l’intelligence artificielle, a publié des résultats inférieurs aux attentes, se plaignant de manquer de certains composants. Le titre, dont la valeur a triplé depuis le début de l’année, a plongé de 14,03% à 738,30 dollars américains.

Nvidia (NVDA), au centre de l’engouement qui accompagne le développement de l’intelligence artificielle, a perdu près de 4% à 830,41 dollars.

Le géant américain du café Starbucks (SBUX) a bu, chutant de 15,88% à 74,44 dollars américains après avoir publié mardi des résultats du deuxième trimestre de son exercice décalé, bien en deçà des prévisions du marché.

Entre janvier et mars, la chaîne a réalisé un chiffre d’affaires de 8,56 milliards de dollars américains (B$US) (-1,8% sur un an) et un bénéfice net de 772,4 millions de dollars américains, en baisse de 15% sur un an.

Les investisseurs saluent la décision du géant pharmaceutique Johnson & Johnson (JNJ) pour mettre fin à une procédure civile dans une affaire de talc accusé d’avoir causé le cancer, en payant environ 6,5 milliards de dollars sur vingt-cinq ans. Le titre a augmenté de 4,56% à 151,18 $ US.

Le laboratoire Pfizer (PFE), dont l’action avait nettement baissé le mois dernier, a repris du poil de la bête (+6,09% à 27,18 dollars) tandis que le groupe a révisé légèrement à la hausse ses prévisions annuelles.

L’action DJTde la société de médias TMTG de Donald Trump, a de nouveau fait preuve de volatilité, chutant de 9,61 % à 45,13 $ US.

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