une employée de l’Université Concordia prise dans sa double vie

Un employé de l’Université Concordia fait partie d’une douzaine de personnes arrêtées lors d’un raid majeur contre un réseau fournissant des armes à des groupes criminels en guerre pour le contrôle de la vente de stupéfiants dans la province.

• Lisez également : Douze trafiquants d’armes et de drogue présumés liés au crime organisé arrêtés dans les régions de Québec et de Montréal

Samantha Sarika Singh est coordonnatrice au Département d’informatique et de génie logiciel, selon le site Web de l’Université Concordia.

Son rôle est de conseiller les étudiants actuels et potentiels et d’assurer leur suivi, depuis leur arrivée jusqu’à l’obtention de leur diplôme.

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Samantha Sarika Singh, qui a occupé divers postes à l’Université Concordia au cours des neuf dernières années, est maintenant accusée d’infractions liées aux armes à feu.

Photo prise depuis LinkedIn

Mais la semaine dernière, elle était sans doute rattrapée par sa double vie. Le résident de Pointe-Claire, à l’ouest de Montréal, fait maintenant face à de graves accusations.

Elle est soupçonnée d’avoir fabriqué, offert de fabriquer ou transféré des armes à feu prohibées à Montréal, au Québec, ainsi qu’ailleurs dans la province.

Il est également accusé de possession d’armes à feu et d’engins prohibés en vue d’en faire le trafic.

Selon la fiche d’information, Singh a commis ses crimes la veille même de son arrestation, le 26 septembre. Plusieurs armes de poing et plusieurs chargeurs ont ensuite été saisis à son domicile, a-t-on appris. La Revue.

Réseau d’importance

Le Montréalais, qui avait récemment été dans le collimateur des policiers, faisait partie des 12 personnes âgées de 21 à 53 ans qui ont été arrêtées par les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) ce jour-là.

Certains suspects sont toujours recherchés. Un acteur important du réseau se trouve toujours en Colombie, selon nos informations.

L’opération policière d’envergure, baptisée Radioactif, a permis aux autorités de neutraliser une Source d’armes qui alimentait le conflit entre groupes criminels au Québec, a-t-on rapporté.

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Une série de perquisitions liées au trafic illégal d’armes à feu et au trafic de drogue du crime organisé se déroule partout au Québec le jeudi 26 septembre 2024. Sur la photo, des policiers fouillent une roulotte située sur le vaste terrain d’un site de location de mini-entrepôts, sur Chemin du Tremblay, à Boucherville.

Photo Agence QMI, MAXIME DELAND

Selon la police provinciale, le réseau a importé des armes à feu illégales, notamment des États-Unis, pour les acheminer dans la région de Québec et dans l’Est du Québec, où fait rage depuis plus d’un an une violente guerre contre la drogue. .

Lors de cette perquisition, la police a saisi 27 armes d’épaule et 23 armes de poing ainsi que près de 4 millions de comprimés de méthamphétamine, soit environ 34 kg de crystal meth et 18 kg de cocaïne.

Pas de lien ?

Selon nos informations, rien ne permet pour l’instant d’établir un lien entre le travail de Samantha Sarika Singh et ses crimes présumés.

L’affaire semble néanmoins avoir fait son chemin jusqu’aux oreilles de certains salariés. Un collègue de Singh a également refusé de répondre à nos questions.

De son côté, Concordia n’a pas voulu préciser Journal si elle employait toujours l’accusé. Cette dernière y a occupé diverses fonctions au cours des neuf dernières années, selon son profil LinkedIn.

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Université Concordia

Photo d’archive, Agence QMI

« Sans évoquer ce cas précis, nous ne révélons pas si des enquêtes internes sont menées ou non pour des raisons de confidentialité », écrivons-nous dans un email laconique.

Samantha Sarika Singh, qui fêtera ses 40 ans dans quelques jours, s’est vu refuser sa libération cette semaine et reviendra devant le tribunal en novembre. Elle n’a pas d’antécédents criminels, selon nos recherches.

– Avec la collaboration de Maxime Deland, Agence QMI, Kathryne Lamontagne, Bureau d’enquête, et Elisa Cloutier, JdeQ

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