Publié le 29 septembre 2024 à 09h33.
Depuis la cour de l’usine recouverte d’une fine poussière grise, Misha Buskhrikidze montre du doigt la grande cheminée noire qui s’élève à plusieurs dizaines de mètres du sol. « L’équipement est installé tout en haut dans la cheminée, il nous permet de mesurer nos émissions, c’est-à-dire les différents composants chimiques présents dans la vapeur qui est évacuée. Les informations sont transmises directement au ministère de l’Environnement », explique le directeur général de MnChemical. En Géorgie, cette entreprise, qui produit, principalement pour le marché européen, des dérivés du manganèse – oxyde, dioxyde et sulfate, dont les débouchés sont aussi divers que l’alimentation animale, les pigments céramiques, les engrais ou les batteries de voitures électriques – a été la première, il y a trois ans. , pour installer des filtres et un système automatique de contrôle des émissions toxiques dans l’atmosphère. “Si les limites autorisées sont dépassées, nous pouvons être sanctionnés d’une amende, mais cela n’arrive pas car nous avons doublé les filtres pour limiter au maximum nos émissions polluantes.”
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