Il salue donc le Clm qui est une approche par laquelle les communautés utilisatrices des services décident de contrôler la qualité desdits services à travers la collecte et l’analyse de données. « Pour nous, la Clm reste l’une des expressions les plus significatives du leadership communautaire pour le renforcement de nos systèmes et particulièrement dans la lutte contre le VIH », a-t-il déclaré.
Avant l’achèvement du projet de 24 mois, le Dr Nicole Shabani de Pepfar a salué l’initiative qui donne la possibilité aux personnes touchées par les inégalités de santé de surveiller systématiquement les services, d’analyser les données qu’elles collectent et de mener un plaidoyer fondé sur des preuves pour améliorer la prestation de services et créer un environnement propice à leur bien-être.
« Cet atelier est donc l’occasion de reconnaître l’importance cruciale de la société civile dans la mise en œuvre de la Clm. Il faut donc continuer à accompagner et renforcer les capacités des organisations de la société civile en reconnaissant leur expertise et en leur donnant les moyens, etc. », conseille-t-elle, au nom du directeur du Pepfar.
Pour ce qui est de Innocent Liaison, président du conseil d’administration de l’Itpc-wa, a soutenu que cette réunion d’Abidjan qui réunit le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, la République Centrafricaine, le Tchad, la RDC, le Libéria, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Le Leone, le Togo, le Ghana, le Cameroun et la Côte d’Ivoire démontrent la volonté de tous d’autonomiser les personnes touchées par les inégalités de santé. Car le Clm leur permet d’avoir une parfaite connaissance de la qualité des prestations qui leur sont dédiées.
C’est pour cette raison qu’il salue la présence de tous ces pays dont les échanges permettront d’améliorer, d’harmoniser, de consolider et de pérenniser cette approche en Afrique de l’Ouest et du Centre.
