La municipalité était dos au mur. Alors que la hausse de la taxe foncière était repoussée depuis des années à Salies-du-Salat, en Haute-Garonne, les élus n'ont cette fois-ci pas pu l'éviter, rapporte La Dépêche. En effet, face à une situation financière qui se dégrade, le conseil municipal a finalement été contraint de voter, en avril, une première augmentation de 18 %. Selon l'opposition, cette décision a toutefois été prise trop tard et apparaît encore insuffisante.
Si cette hausse a été déclenchée, c’est aussi parce que le préfet avait saisi la chambre régionale des comptes pour examiner les budgets de la commune. L’institution avait alors pointé un « budget initial adopté déséquilibré » et « l’absence de concordance entre les comptes administratifs et les comptes de gestion ». En effet, selon la CRC, certaines activités déficitaires, notamment celles relatives aux thermes, sont financées par des budgets additionnels et souffrent de « déséquilibres structurels » importants.
Malgré ce constat, le maire de la commune, Jean-Pierre Duprat, veut continuer à financer la station thermale, qui a besoin d'au moins 1 000 curistes pour atteindre l'équilibre, en attendant de trouver un repreneur. « Si on la ferme, personne ne la reprendra », a-t-il déclaré au journal. La chambre régionale des comptes a donc donné un mois aux élus de Salies-du-Salat pour améliorer la situation, notamment en augmentant les impôts locaux. En juillet, les élus ont donc revu à la hausse la taxe foncière (…)
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