Alors que les représentants de 174 pays se réunissent cette semaine à Ottawa, sous l’égide des Nations Unies, pour tracer les contours d’un traité international visant à réduire drastiquement l’usage du plastique, le député (Modem) du Maine-et-Loire, Philippe Bolo , est actif auprès de 22 confrères députés et sénateurs issus de 14 pays (Egypte, Ghana, Pays-Bas, Japon, Colombie, Pérou, Canada, Royaume-Uni, etc.).
Dans un coalition interparlementaire contre la pollution plastique
ces élus nationaux se fixent cinq objectifs majeurs : porter des propositions à leurs parlements respectifs, sensibiliser leurs collègues, œuvrer à la ratification d’un traité international, créer des interactions entre leurs pays respectifs ou encore ouvrir des espaces de débat avec des scientifiques, des ONG et des institutions. , etc. Chacun doit ensuite partager avec les autres les initiatives prises dans son pays.
460 millions de tonnes par an
Il faut avancer, il n’y a pas le choix
estime le député français qui rappelle que 460 millions de tonnes de polymères plastiques sont produites chaque année par les terriens dont 80 % deviennent des déchets en moins d’un an
. Alors que la production de plastique continue de croître (+3,6% l’an dernier), Philippe Bolo se garde bien d’annoncer une interdiction totale. Il faut d’abord cibler les packagings uniques, la fast fashion et les microbilles que l’on retrouve partout, même dans notre sang et notre cerveau.
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L’élu angevin veut croire que la signature d’un traité, attendue à la fin de l’année, engagera les citoyens et les Etats à reconsidérer leur consommation et pour tirer tout le monde vers le haut
. En attendant, il espère aussi que de nouveaux décrets relatifs à la loi Agec (anti-gaspi pour une économie circulaire), votée en 2020, seront prochainement publiés en France. afin d’appliquer ce qui n’a pas encore été fait
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