CHRONIQUE – Sur les réseaux sociaux, les enfants de la génération Z s’extasient devant ces images élégantes de vieilles fortunes, symboles d’un monde où, si on avait de l’argent, on l’oubliait.
Cet article est issu du « Figaro Magazine »
Les riches sont commodes. On peut compter sur eux. Non seulement ils paient des impôts, mais on a aussi le droit de les haïr. En France, c'est même un devoir. Pourtant, la majorité d'entre eux n'ont rien fait de mal ; à part gagner de l'argent. Mais c'est mal. Il vaut mieux le perdre. C'est ce qu'on apprend à l'ENA.
Dans l'espoir de passer inaperçus, certains multimillionnaires s'habillent comme des pauvres. On les voit surtout dans les foires d'art contemporain. Un vieux jean rapiécé, des Nike à 2 000 euros, un tee-shirt usé : s'ils vous tendent la main, vous pensez moins à la serrer qu'à glisser un mot pour les aider à passer la journée.
Ils s'offrent alors une œuvre d'une valeur de 2 millions d'euros.
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Les plus exposés – artistes, acteurs, footballeurs – s’achètent une bonne conscience, ils en ont les moyens. Ils affichent leurs opinions de gauche et manifestent pour les sans-abri.
Dans une démocratie, se faire élire est assez facile : de…
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