DÉCRYPTAGE – Le Premier ministre se dit obligé de trouver des recettes en surtaxant les ménages et les entreprises les plus riches. Une proposition contestée dans ses rangs.
Le cauchemar de Michel Barnier a commencé. A peine installé à Matignon, à la tête d’un gouvernement qu’il a réuni pour la première fois lundi 23 septembre, le nouveau Premier ministre entre dans le dur des arbitrages budgétaires. Dimanche, il a mis en garde sa majorité mêlant macronistes et Républicains (LR), et en a dérouté une partie, en ouvrant la voie à une hausse des impôts pour les plus aisés. Dans son viseur, au nom d’une « effort de solidarité » : « très grandes entreprises » Et « les personnes les plus riches »a-t-il déclaré sur le plateau de « 20 Heures » de France 2. Mais hors de question« augmenter encore les impôts pour tous les Français »il a pensé qu’il était bon de clarifier.
Pour se justifier, le leader de LR dit être l’héritier d’une situation financière qu’il qualifie de « très grave ». Le déficit public – la différence annuelle entre les recettes et les dépenses –…
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