Des missiles iraniens livrés à la Russie ?

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Poutine doit perdre la guerre et « garder la face » en Ukraine, déclare à l'AFP l'opposante russe Kara-Murza

Vladimir Poutine doit perdre la guerre et « garder la face » en Ukraine, la fin de son règne étant la seule solution pour la paix, a déclaré Vladimir Kara-Murza, l'un des principaux opposants au président russe, récemment libéré dans le cadre d'un échange de prisonniers. « Il est très important que nous ne laissions pas Vladimir Poutine gagner la guerre contre l'Ukraine », a déclaré à l'AFP M. Kara-Murza, qui devait rencontrer lundi le président français Emmanuel Macron. Et « il est très important que nous ne permettions pas à Vladimir Poutine de sauver la face à la fin de cette guerre », a-t-il insisté. Vladimir Kara-Murza, qui purgeait une peine de 25 ans dans une colonie pénitentiaire en Sibérie, fait partie d'un groupe de dissidents russes et d'étrangers libérés le mois dernier dans le cadre d'un échange de prisonniers. Il se dit confiant de pouvoir un jour rentrer dans son pays d'origine car le « régime » de M. Poutine ne durera pas, à condition que cesse la « realpolitik » occidentale envers le président russe, qui a fait de lui « le monstre qu'il est aujourd'hui ». « Assez de realpolitik », a-t-il dit. « Si, Dieu nous en préserve, on laisse le régime de Poutine présenter l'issue de cette guerre comme une victoire pour lui et se maintenir au pouvoir, dans un an ou 18 mois, on parlera d'un autre conflit ou d'une autre catastrophe », a-t-il prévenu. – « Solidarité » avec les Ukrainiens – M. Kara-Murza, 43 ans, qui a la double nationalité russe et britannique, a déclaré qu'il serait « honoré » de se rendre en Ukraine et de rencontrer le président Volodymyr Zelensky, estimant qu'il fallait créer des liens entre le mouvement pro-démocratie russe et l'Ukraine. « Nous devrons trouver des moyens de vivre ensemble et de surmonter cette horrible tragédie que le régime de Poutine a déclenchée », a-t-il dit. « Ce ne sera pas facile, ce ne sera pas rapide, mais nous savons que c'est possible », a déclaré le chef de l'opposition, qui a dit ressentir une « solidarité particulière » avec les officiers ukrainiens détenus dans le même camp de détention que lui, même s'il ne pouvait pas communiquer avec eux. Lui-même était « absolument certain » qu’il mourrait dans la colonie pénitentiaire sibérienne où il était incarcéré. Jusqu’à ce qu’un matin, il soit soudainement mis dans un avion pour Moscou, puis échangé avec d’autres prisonniers dans la capitale turque, Ankara, a-t-il déclaré. « Personne ne nous a jamais demandé notre consentement », a-t-il déclaré. « Ils nous ont mis dans un avion comme du bétail et nous ont jetés hors de Russie. » Cependant, « non seulement le régime de Poutine n’est pas éternel, mais… je pense qu’il prendra fin dans un avenir très proche. » À ce moment-là, « nous aurons une tâche gigantesque à accomplir pour reconstruire notre pays à partir des ruines que Poutine laissera derrière lui. » Rappelant l’effondrement du régime tsariste en 1917 et la chute de l’Union soviétique en 1991, M. Kara-Murza a soutenu que « les changements politiques majeurs en Russie surviennent soudainement et de manière inattendue, et personne n’est jamais préparé à cela. » – « L’avenir est en mouvement » – Vladimir Kara-Murza, dont l’ancien ministre et leader de l’opposition Boris Nemtsov, assassiné à Moscou en 2015, était le mentor, a déclaré ne pas être inquiet pour sa sécurité. « Le mot ‘sécurité’ ne fait pas partie du vocabulaire de quelqu’un qui s’oppose au régime de Poutine en Russie », a observé le quadragénaire, lui-même empoisonné à deux reprises avant son arrestation en 2022. « Mais que Poutine le veuille ou non, l’avenir est en mouvement », a-t-il assuré. Lui-même peine à décrire les émotions qu’il a ressenties en apprenant la mort de l’opposant russe Alexeï Navalny en février dans une autre prison. « Je l’ai entendu à la radio », raconte-t-il. « Après des mois d’isolement, votre esprit commence à vous jouer des tours. Je pensais que j’avais peut-être tout inventé », poursuit-il, se disant certain que Navalny a été tué sur ordre de Poutine. « Tout dirigeant occidental qui serre la main de Vladimir Poutine serre la main d’un meurtrier », affirme-t-il. La « rage » contre les « crimes » commis par le régime de Poutine en Russie et en Ukraine a également renforcé son épouse Evguenia, qui l’accompagnait lors de l’entretien avec l’AFP à Paris. Depuis les Etats-Unis, où elle vivait avec leurs enfants, Mme Kara-Mourza n’avait cessé de se battre pour sa libération. « La rage que j’ai ressentie toutes ces années… dépasse toutes les craintes que je pourrais avoir », a-t-elle assuré, affirmant vouloir continuer à se battre pour la libération d’autres prisonniers politiques. « Je ne serais pas ici à vous parler si ce n’était pas pour Evguenia », a conclu Vladimir.

 
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