Les établissements d’enseignement supérieur « mettent en garde » contre des réformes « hâtives »

Mardi dernier, à l’initiative du PS et d’Ecolo, soutenus par l’opposition PTB, la commission Enseignement supérieur du parlement FWB a adopté une proposition de décret modifiant le décret Paysage. Ces changements visent, selon leurs auteurs, à préserver l’année prochaine la capacité financière d’un certain nombre d’étudiants qui, sans cela, pourraient la perdre.

Leur texte doit être définitivement validé jeudi en plénière du Parlement. Dans un communiqué commun diffusé lundi, les Hautes écoles et l’ESA du libre voient toutefois cette initiative comme une « décision prise à la hâte (…) sans consultation des parties prenantes concernées et sans analyse détaillée et objective ».

Pour ces établissements, la nouvelle mouture PS-Ecolo du décret risque « d’impacter gravement les étudiants dans la poursuite de leur parcours de formation ». Elle menace également d’instaurer « une inégalité de traitement sans avoir pris en compte toutes les situations particulières propres à certaines cohortes d’étudiants », selon leur communiqué.

Tout en reconnaissant la pertinence d’évaluer le décret, ces établissements supérieurs considèrent que cette évaluation ne pourra avoir lieu qu’à la fin de l’année académique 2023-2024, soit après la deuxième session de septembre.

Quant aux menaces qui pèsent sur certains étudiants, les Hautes écoles ont réitéré lundi leur « attention particulière à la prise en compte des situations individuelles des étudiants, qu’elles soient liées à des difficultés socio-économiques, de santé physique ou mentale, ou de toute autre nature. «Cette approche personnalisée est inscrite dans (notre) ADN et se reflète à travers les valeurs véhiculées au sein de nos établissements et lors de (nos) délibérations», font-ils valoir.

 
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