La ministre flamande des Travaux publics Lydia Peeters (Open Vld) a défendu jeudi sa décision de démarrer cette semaine la deuxième phase des travaux du tunnel Leonard, malgré l’opposition de la Région bruxelloise et de plusieurs communes de la capitale, Auderghem en tête. .
“Pour garantir, aujourd’hui et demain, l’utilisation du complexe Carrefour Léonard, il n’y a pas d’autre option que de poursuivre complètement les travaux.», a-t-elle soutenu, via une communication à la presse.
Les communes bruxelloises concernées estiment ne pas avoir été suffisamment consultées sur les perturbations provoquées par cette deuxième phase de travaux. Bruxelles demande un report de celles-ci, le temps d’établir conjointement un plan de gestion des embouteillages, ce que la Flandre a refusé. L’administration communale d’Auderghem s’est même tournée vers la justice cette semaine pour tenter d’imposer un sursis.
Lydia Peeters a défendu sa vision des choses jeudi. Elle affirme avoir consulté, après les manifestations de Bruxelles, un expert externe en matière de sécurité des tunnels. Ce dernier a conseillé “en cas d’arrêt des travaux, de fermer immédiatement le tunnel Léonard (niveau -2) dans les deux sens, car la sécurité des usagers et des secours n’est pas garantie”, a communiqué le cabinet du ministre. “Sans rénovation majeure, le tunnel devrait être totalement fermé à la circulation à court terme, pour des raisons de sécurité.« . Un report de la nouvelle phase des travaux serait également synonyme de clôture totale, assure le ministre.
Le ministre flamand se rendra sur place vendredi.
