Cancers du pancréas | Fondation ARC – .

Introduction

Le pancréas est un organe plat situé dans l’abdomen, derrière l’estomac. Il est positionné dans une anse formée par le duodénum (première partie de l’intestin). Cet organe mesure environ 15 cm de long et comporte trois parties : la tête, le corps et la queue.

Le pancréas contient deux types de cellules qui remplissent deux fonctions différentes : les cellules exocrines produisent plusieurs enzymes et sucs digestifs essentiels à la digestion des aliments. Ils sont évacués directement dans l’intestin via les canaux pancréatiques ; les cellules endocriniennes produisent des hormones qui agissent « à distance ». Il existe un type de cellule endocrinienne pour chaque type d’hormone pancréatique (insuline, glucagon, etc.).

En savoir plus sur le pancréas et les tumeurs pancréatiques

Facteurs de risque

Le tabagisme est le principal facteur de risque environnemental du cancer du pancréas. Par ailleurs, une alimentation riche en graisses et en viande, et pauvre en fibres, ainsi qu’un mode de vie sédentaire pourraient favoriser, dans une moindre mesure, la survenue de ces tumeurs.

Peu de facteurs de risque ont été clairement identifiés dans la survenue de tumeurs pancréatiques : le paramètre le plus important pour lequel il existe des preuves suffisantes est le tabagisme. En fait, il triple le risque de cancer du pancréas et est à l’origine de 30 % des cas diagnostiqués dans le monde. Le diabète de type 2 doublerait le risque. D’autres comportements augmentent légèrement le risque de développer un cancer du pancréas : une surconsommation de produits riches en graisses et/ou en protéines favoriserait le développement d’un cancer du pancréas dans la population occidentale, notamment lorsqu’il est associé à une sédentarité et à l’obésité.

Cancers-du-pancreas-Fondation-ARC-%E2%80

Symptômes et diagnostic

Les principaux symptômes du cancer du pancréas sont la jaunisse, les douleurs abdominales et la perte de poids. Ils apparaissent tardivement dans l’histoire de la maladie, ce qui explique que le diagnostic soit souvent posé à un stade avancé.

En règle générale, le cancer du pancréas se développe sans provoquer de symptômes aux premiers stades. Aussi, lorsque les premières manifestations surviennent, la tumeur est souvent déjà très développée. Le premier signe visible est alors l’état général du patient : une perte d’appétit et un amaigrissement progressif peuvent à terme déclencher l’alarme. Un ictère (ou ictère) peut également apparaître. Cela est dû à la compression par la tumeur du canal biliaire principal qui transporte normalement la bile du foie vers l’intestin. La bile retourne ensuite dans la circulation sanguine : elle provoque un jaunissement des yeux et de la peau, des urines foncées et des selles décolorées, et parfois des démangeaisons cutanées.

Cancers-du-pancreas-Fondation-ARC-%E2%80
Cancers-du-pancreas-Fondation-ARC-%E2%80

Traitements

La chirurgie est le seul traitement potentiellement curatif du cancer, mais elle n’est possible que lorsque la maladie a été diagnostiquée à un stade précoce de son développement. Dans tous les autres cas, une chimiothérapie, seule ou en association avec une radiothérapie, est recommandée.

Le traitement du cancer doit toujours être adapté au patient en fonction de son âge, de ses antécédents médico-chirurgicaux, de son état de santé général, ainsi que du profil de la tumeur : localisation, taille, etc. Pour proposer au patient le traitement le plus pertinent. Si possible, une réunion de consultation multidisciplinaire (RCP) réunissant des médecins de différentes spécialités est organisée : chirurgien, oncologue médical (cancérologue), gastro-entérologue, radiologue, etc. Ensemble, ils discutent des options possibles et établissent un plan de traitement, qui est ensuite expliqué et discuté avec le patient lors d’une consultation spécifique avec le médecin responsable de ses soins.

Cancers-du-pancreas-Fondation-ARC-%E2%80
Cancers-du-pancreas-Fondation-ARC-%E2%80

Vivre avec et après la maladie

L’annonce d’un cancer constitue souvent un traumatisme pour le patient et ses proches. La parole et le dialogue contribuent à l’acceptation de la maladie. Cet état d’esprit peut renforcer l’efficacité des traitements. Cela lui permettra également d’être plus impliqué et efficace dans l’apprentissage de nouvelles habitudes suite aux traitements.

Après un diagnostic de cancer, les patients peuvent ressentir des émotions différentes, parfois contradictoires. Ils peuvent éprouver des sentiments allant de l’optimisme au désespoir, du courage à l’anxiété selon le moment. Les proches peuvent également être considérablement touchés.

En savoir plus

Les espoirs de la recherche

Afin d’améliorer le pronostic des cancers du pancréas, la recherche travaille à développer des outils de diagnostic plus précis et des protocoles thérapeutiques plus efficaces.

Les manifestations cliniques liées aux tumeurs pancréatiques étant tardives, le diagnostic est souvent posé à un stade avancé de la maladie. L’enjeu pour les médecins est donc de disposer de méthodes de dépistage et de diagnostic permettant de détecter plus tôt la maladie. Les chercheurs mènent désormais de nombreuses études pour identifier des biomarqueurs, c’est-à-dire des molécules biologiques dont la concentration dans l’organisme est corrélée à la présence d’un cancer du pancréas.

En savoir plus

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Protection du caribou des forêts et des montagnes