Rafael Nadal s’impose sans trembler face à Flavio Cobolli pour son retour à la compétition (6-2, 6-3)

Rafael Nadal s’impose sans trembler face à Flavio Cobolli pour son retour à la compétition (6-2, 6-3)
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Comme au bon vieux temps. Rafael Nadal n’avait plus joué un match sur terre battue sur le circuit depuis son 14e titre à Roland-Garros en 2022, mais il n’a pas eu de mal à trouver rapidement ses marques, mardi à Barcelone. Après trois mois sans compétition, le Majorquin a réalisé une reprise très prometteuse en dominant nettement le jeune Italien Flavio Cobolli, 62e mondial, en deux sets (6-2, 6-3) et 1h25 sur le court central qui porte son nom en Catalogne. Au 2e tour du tournoi ATP 500, l’épreuve sera néanmoins tout autre face à l’Australien Alex de Minaur, 11e de l’ATP.

En conférence de presse lundi, Rafael Nadal s’estimait prêt à enfin reprendre la raquette, et mardi, les spectateurs catalans et autres observateurs ont compris pourquoi. Le Majorquin aura peut-être bientôt 38 ans et aura un corps qui grince de partout, mais lorsqu’il est apte à jouer, il n’a rien à voir avec un 644ème joueur mondial, son classement actuel. Flavio Cobolli l’a appris à ses dépens, à 21 ans. Face à la légende, il a souffert tout au long du match, trop tendu mais aussi logiquement dominé par la science du jeu de son adversaire sur terre battue.

Science du jeu à terre et quelques flashs

Rafael Nadal n’a pas joué un tennis époustouflant ce mardi, mais son niveau moyen naturel sur terre battue est tellement élevé qu’il n’y a rapidement eu aucune photo. Dès le quatrième jeu, le jeune Italien a montré ses limites face au fameux centre du coup droit gauche qui lui faisait face en diagonale. Contraint de reculer en raison du volume des tirs de l’Espagnol, il jouait fréquemment sur les talons et sautait et les fautes s’accumulaient (41 au total). Après avoir rapidement fait le break (4-1), Nadal a pris l’avantage en ravissant une nouvelle fois le service adverse.

Comme une évidence : Nadal signe le point du match

Comme souvent dans sa carrière, le Majorquin a parfaitement exploité toute la géométrie du terrain en décentrant fréquemment son adversaire grâce à de courtes zones croisées et arrondies. Et il a donné des raisons au public catalan, qui l’attendait avec impatience, de se relever avec quelques éclairs comme une série de revers en force puis en finesse (amortis avec effet latéral) ou un contre majestueux d’un long coup droit dont il a le secret. . Il n’a connu qu’un moment d’hésitation lorsque, après avoir réalisé le break en début de deuxième acte, il a redonné l’avantage avec quatre erreurs : une double faute, deux fautes de coup droit puis une revers.

Mais l’homme aux 22 titres du Grand Chelem n’a laissé aucune place au doute, se reprenant dans la foulée pour s’échapper à nouveau (6-2, 4-1). Si son tennis n’a pas été exempt de quelques scories en coup droit et en défense, ce qui est tout à fait normal après tant de temps sans jouer, il a su user de l’intensité pour dicter le jeu. Le seul vrai point faible à noter fut sa première balle de service. Ayant été délicat avec son dos et ses abdominaux ces dernières semaines, il a servi en moyenne à 170 km/h (avec une pointe à 186), soignant surtout ses zones. Va-t-il en payer le prix face à un joueur bien plus solide comme Alex de Minaur ? La suite nous le dira, mais son clan avait de nombreuses raisons de se féliciter après cette reprise réussie.

 
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