La flamme des Jeux Olympiques de Paris 2024 ne sera pas au Stade de France : est-ce un mépris de la tradition ?

La flamme des Jeux Olympiques de Paris 2024 ne sera pas au Stade de France : est-ce un mépris de la tradition ?
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Est-ce un précédent qui restera dans l’histoire des Jeux ? En tout cas, ce n’est pas le souhait de tout le monde. Cet été, lors des Jeux olympiques de Paris 2024 (à suivre sur Eurosport), la flamme olympique ne brûlera pas à l’intérieur du stade où se dérouleront les épreuves d’athlétisme. Il sera installé au cœur de la ville de Paris : et selon toute vraisemblance, dans le jardin des Tuileries.

L’ancien athlète français, qui a participé à 3 éditions différentes des Jeux (Los Angeles 198, Séoul 1988, Barcelone 1992), a accueilli la nouvelle avec une certaine amertume. “Ça me dérange, même sans être un athlète» avoue notre consultant. La flamme qui brûle dans le stade fait partie de l’image que j’ai des Jeux. Toutes les cérémonies d’ouverture ont lieu au stade olympique, la flamme est toujours allumée dans le stade.» En effet, depuis l’apparition de la flamme aux Jeux en 1928 à Amsterdam, elle n’a jamais brûlé ailleurs qu’au stade olympique lors des épreuves. Officieusement, d’autres anciens athlètes ont regretté cette absence prévue cet été.

Une première dans l’histoire des Jeux modernes

Amoureux inconditionnel de sa discipline, Stéphane Caristan considère que l’athlétisme entretient un lien privilégié avec l’histoire et l’essence des Jeux. “Tout le monde court, saute ou lance. Je pense que l’athlétisme mérite cet héritage, c’est l’épreuve reine des Jeux. Égoïstement, je pense que la flamme olympique devrait être dans le stade olympique d’athlétisme.» Un avis partagé par Hugo Hay, qui a représenté la France sur 5 000 mètres à Tokyo, en 2021. »Pour la place de l’athlétisme, pour la place du stade dans ces Jeux Olympiques, j’aurais préféré que la flamme soit dans le stadenous dit-il. Cela fait partie de l’imaginaire que nous avons de l’événement.

Et si l’actuel membre de l’équipe de France avoue n’avoir pas prêté beaucoup d’attention à la flamme olympique à Tokyo, puisqu’il n’a eu l’occasion d’entrer qu’une seule fois dans le stade en raison des restrictions de déplacements liées à la pandémie de Covi-19.”Je suis rentré à la maison, j’ai fait ma course, je suis parti“), Stéphane Caristan regrette également l’absence de la flamme pour les athlètes. “Chaque fois que j’entrais sur la piste, comme j’ai fait plusieurs courses, je cherchais la flammese souvient de la 6e place de la finale du 110 mètres haies à Los Angeles. On le voit, on sait qu’on est aux Jeux, ça vient nous envelopper. Cela nous dit que nous sommes dans un événement différent. Quand nous organisons les Championnats du monde, les stades sont les mêmes, mais il n’y a pas de flamme

La flamme aux Tuileries, un symbole populaire

L’ancien coureur de haies comprend la volonté du comité d’organisation de Paris 2024, qui souhaite «que le bassin soit installé au cœur de Paris, et qu’il soit visible de tous.» S’en tenir au mantra des « Jeux populaires » nécessite également ce type de décisions symboliques.C’est dans l’esprit des Jeux de Paris 2024 et de notre cérémonie d’ouverture, à la fois ouverts au plus grand nombre et ouverts sur la ville.», assurait le COJO au moment de la fuite aux médias de l’emplacement de la vasque olympique.

Mais là encore, Stéphane Caristan trouve dommage que les organisateurs se soient arrêtés au milieu du gué. “La plus belle symbolique de ces Jeux populaires aurait été de placer la flamme sur la Tour Eiffel, afin qu’elle soit visible à des kilomètres à la ronde..» Allumée ce mardi en Grèce, la flamme olympique a entamé son long voyage qui se terminera le jour de la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet.

Le parcours du relais de la flamme olympique en vidéo

 
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