Près de 5 degrés de trop pour la première quinzaine d’avril ! (16 avril 2024) – .

La première quinzaine d’avril a été exceptionnellement chaude, avec un excès de près de 5 degrés sur tout le pays ! Les journées d’été ont été exceptionnellement nombreuses, avec même des records locaux de températures pour le mois d’avril. Concernant les précipitations, il y a de grandes différences : au sud, le temps a été parfois beaucoup trop humide, alors qu’il était généralement beaucoup trop sec, notamment sur le Plateau. La durée d’ensoleillement était à peu près normale.

Bilan mi-avril : presque 5 degrés de trop !

Après un mois de février record et un mois de mars nettement trop doux, le première quinzaine d’avril également expérimenté des températures bien au-dessus de la moyenne. Au niveau national, le dépassement atteint près de 5 degrés.

Fig. 1 : Écart de température à ce jour en avril par rapport à la moyenne à long terme 1991-2020 ; Source : MétéoNews, UBIMET

La différence est plus grande au nord qu’au sud et plus élevée dans les montagnes que dans les plaines et les vallées alpines. C’est à Weissfluhjoch que l’écart de température par rapport à la moyenne pluriannuelle est le plus important, avec 6 degrés. La température moyenne y est jusqu’à présent de 1,2 degré en avril, soit plus d’un degré de plus que la moyenne de mai (0,1 degré). D’une manière générale, le mois d’avril a été jusqu’à présent aussi tempéré que le mois de mai moyen dans le nord.

Remarqué : A partir d’aujourd’hui, le temps est nettement plus frais avec températures nettement inférieures à la moyenne depuis longtemps (même le gel devient un souci en plaine), donc le surplus va se réduire de plus en plus dans un futur proche, mais le mois d’avril devrait encore être un peu trop doux.

Températures maximales encore supérieures à la moyenne

LE températures maximales étaient plus responsables de l’excès de température que les températures minimales. Pour les températures maximales, l’écart par rapport à la moyenne pluriannuelle est en effet de 5,7 degrés pour l’ensemble de la Suisse, avec un pic de 6,9 ​​degrés à Saint-Gall, contre 4,0 degrés pour les températures minimales (voir figures 2 et 3).

Fig. 2 : Écart historique des températures maximales en avril par rapport à la moyenne à long terme 1991-2020 ; Source : MétéoNews, UBIMET

Fig. 3 : Écart précédent des températures minimales d’avril par rapport à la moyenne à long terme 1991-2020 ; Source : MétéoNews, UBIMET

En plaine, quelques jours d’été avec 25 degrés et plus

Le mois d’avril a été marqué par phases de chaleur extrême pour le mois d’avril, entre le 5 et le 8 avril et le Le weekend dernier. Là bar d’été Les 25 degrés ont parfois été dépassés, ce qui n’est habituellement pas très fréquent en avril. Ainsi, le mois d’avril actuel a connu jusqu’à 5 jours d’été (voir figure 4). A titre de comparaison, Coire, qui compte jusqu’à présent 5 jours d’été, n’en connaît en moyenne qu’un en avril, et Zurich-Kloten (4 jours d’été jusqu’à présent) n’en connaît qu’un 8 ans sur 10.

Fig. 4 : Nombre de jours d'été jusqu'à présent en avril ; Source</a> : MétéoNews, UBIMET

Fig. 4 : Nombre de jours d’été jusqu’à présent en avril ; Source : MétéoNews, UBIMET

LE températures les plus élevées en avril ont été enregistrées à Bâle-Binningen (28,8 degrés) et à Coire (28,5 degrés) (voir figure 5).

Fig. 5 : Températures les plus élevées jusqu'à présent en avril ; Source</a> : MétéoNews, UBIMET

Fig. 5 : Températures les plus élevées jusqu’à présent en avril ; Source : MétéoNews, UBIMET

Records locaux absolus pour le mois d’avril

Localement, nouveau Records absolus d’avril ont même été enregistrés, par exemple à Coire, Engelberg et Adelboden (voir ici pour d’autres enregistrements).

La végétation continue de battre des records de précocité

Avec des températures bien supérieures à la moyenne depuis la mi-janvier, il n’est pas surprenant que le végétation soit à l’avance 2 à 3 semaines par rapport à la normale dans les régions de basse altitude. Actuellement, le lilas est en fleur (voir fig. 6), le pommiers sont déjà en train de dépérir. Normalement, les lilas et les pommiers, indicateurs de plein de printempsfleurit uniquement fin avril/début mai.

Fig. 6 : Lilas actuellement en fleurs dans la région de Sargans ; Source</a> : Photo : Roger Perret

Fig. 6 : Lilas actuellement en fleurs dans la région de Sargans ; Source : Photo : Roger Perret

De grandes différences dans les précipitations

Concernant le précipitationnous observons de très grandes différences entre différentes régions; à l’échelle nationale, les précipitations totales sont légèrement inférieures à la moyenne (voir Figure 7). Alors que le sud et le sud-est de la Suisse ont Parfois été certainement trop humide jusqu’à présent, le précipitation ont été clairement insuffisantantes, notamment sur le Plateau, dans le nord-ouest de la Suisse et le long des Alpes occidentales et centrales. Les précipitations supérieures à la moyenne dans le sud et le sud-est de la Suisse sont principalement dues à deux épisodes de fortes précipitations au début du mois et le 9 avril.

Fig. 7 : Écart des précipitations à ce jour en avril par rapport à la moyenne pluriannuelle 1991-2020 ; Source</a> : MétéoNews, UBIMET

Fig. 7 : Écart des précipitations à ce jour en avril par rapport à la moyenne pluriannuelle 1991-2020 ; Source : MétéoNews, UBIMET

Un ensoleillement proche de la norme

L’soleil de la première quinzaine d’avril était proche de la moyenne à travers le pays. Le sud et le sud-est de la Suisse ont bénéficié d’un ensoleillement un peu trop important, tandis que les Alpes occidentales, le Bas-Valais et le lac Léman ont été un peu trop nuageux.

Fig. 8 : Écart précédent de la durée d'ensoleillement en mars par rapport à la moyenne pluriannuelle ; Source</a> : MétéoNews, UBIMET

Fig. 8 : Écart précédent de la durée d’ensoleillement en mars par rapport à la moyenne pluriannuelle ; Source : MétéoNews, UBIMET

 
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