77ème Festival de Cannes | Le Montréalais Matthew Rankin sélectionné à Cannes

77ème Festival de Cannes | Le Montréalais Matthew Rankin sélectionné à Cannes
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Le nouveau film du Montréalais Matthew Rankin, Un langage universela été sélectionné à 77 anse Festival de Cannes, dans le cadre de la Quinzaine des cinéastes, section parallèle qui a dévoilé sa programmation mardi matin.

Le cinéaste de 43 ans joue son propre rôle dans cette comédie surréaliste en français et en persan, qui met également en vedette l’acteur et dramaturge québécois Mani Soleymanlou, les coscénaristes du film, Pirouz Nemati et Ila Firouzabadi – elle aussi originaire de Montréal iranienne –, Danielle Fichaud, ainsi que les jeunes acteurs débutants Rojina Esmaeili, Saba Vahedyusefi et Sobhan Javadi.

« La Quinzaine est une section qui m’a toujours attiré. C’est indépendant et punk rock, ce qui colle bien à l’identité du film”, confie Matthew Rankin dans une interview, visiblement ravi de cette deuxième sélection cannoise. En 2017, son court métrage Tesla : Lumière du mondeun film abstrait et surréaliste sur l’inventeur Nikola Tesla, a été présenté à la Semaine de la Critique, une autre section parallèle du Festival de Cannes.

Le premier long métrage de Rankin, Le vingtième siècleune satire biographique délirante sur l’ancien Premier ministre canadien Mackenzie King (avec notamment Catherine Laurent et Mikhaïl Ahooja), a remporté le de la Critique dans la section Forum du Festival de Berlin en 2020, après sa première au Festival International du Film. Film torontois.

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PHOTO FOURNIE PAR METAFILMS

Le nouveau long métrage de Matthew Rankin, Un langage universelsera présenté au Festival de Cannes lors de la Quinzaine des cinéastes.

Comme dans ses films précédents, à l’atmosphère très particulière, on peut s’attendre à un scénario qui respire l’humour absurde et qui brouille les lignes spatio-temporelles. Deux étudiants, Negin et Nazgol, trouvent un billet iranien gelé dans la glace et cherchent un moyen de l’extraire. De son côté, Massoud guide un groupe de touristes confus à travers les monuments et sites historiques de Winnipeg de plus en plus absurdes. Quant à Matthieu, il abandonne son emploi au gouvernement du Québec et entreprend un mystérieux voyage pour rendre visite à sa mère.

«Le film est décrit comme un diagramme de Venne des codes cinématographiques de Winnipeg, du Québec et de l’Iran», explique Matthew Rankin, qui a grandi à Winnipeg avant de compléter une maîtrise en histoire du Québec à l’Université Laval. On retrouve la solitude mélancolique du Québec, la folie délirante de Winnipeg et la poésie du cinéma iranien. C’est le prisme à travers lequel l’histoire est racontée. »

L’intrigue des enfants tentant de récupérer un billet coincé rappelle évidemment La boule blanche de Jafar Panahi, dont le scénario est d’Abbas Kiarostami, deux cinéastes iraniens légendaires auxquels Rankin a voulu rendre hommage. Mais le germe du scénarioUn langage universel a été inspiré par la grand-mère de Matthew Rankin, qui lui a raconté avoir trouvé un billet de 2 $ sous la glace à Winnipeg pendant la Grande Dépression.

“J’ai transformé l’histoire de ma grand-mère, qui n’est que le point de départ, en m’inspirant des films du Kanoon Institute”, raconte-t-il en évoquant le laboratoire de création qui a notamment permis à Kiarostami de réaliser Où est la maison de mon ami ? “Ce film est l’expression de mon amitié avec Pirouz et Ila”, ajoute Rankin, qui évoque un “tournage interculturel” où l’expérimentation et l’improvisation étaient à l’honneur. « Ce sont mes propres désirs idéalistes et internationalistes, exprimés à travers mon identité québécoise, mais la démarche est collective. »

«Nous avons eu beaucoup de plaisir à faire ça ensemble», explique la co-scénariste Ila Firouzabadi. C’était un moment extraordinaire. Et ça nous fait vraiment plaisir de voir un cinéaste québécois, né à Winnipeg, parler si bien le farsi dans un film ! »

Car oui, Matthew Rankin parle aussi le persan… « Je peux me débrouiller ! dit-il sans fausse modestie. Je le comprends, je peux le lire et l’écrire, mais je ne suis pas éloquent ! En tout cas, j’ai appris qu’en , tout le film allait être sous-titré, y compris les dialogues en français… »

Le Festival de Cannes aura lieu du 14 au 25 mai. La presse sera sur place.

 
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