C’est Ce » révèle le rapport publié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Interdire aux individus de fumer améliorerait l’environnement et préviendrait les maladies. Cette stratégie, mise en œuvre par l’organisme en charge de la santé, a déjà fait ses preuves et contribue à réduire le fardeau de la morbidité d’origine environnementale. Au Gabon, la mise en œuvre de cette stratégie pourrait également produire des résultats positifs.
Si les effets du tabac sur les fumeurs sont connus, les fumeurs passifs, aussi appelés non-fumeurs, et leur santé sont également victimes du tabagisme. En effet, l’OMS recommande d’investir d’urgence dans des stratégies destinées à réduire les risques environnementaux dans nos villes, nos foyers et nos lieux de travail, afin de lutter contre les cas de maladies cardiovasculaires qui sont élevés chez les fumeurs passifs.
Qu’est-ce qu’un fumeur passif ?
Un fumeur passif est une personne qui est toujours en contact avec des personnes fréquemment exposées au tabac mais qui ne fument pas ; ils inhalent involontairement la fumée du tabac. Tout ce qui constitue un risque avéré pour la santé ” augmentant le risque de développer une maladie cardiaque de 25 % “, dit l’Organisation mondiale de la santé. Afin d’atténuer les effets néfastes, l’organisme de santé recommande plusieurs stratégies. C’est notamment le cas de la législation relative à l’interdiction de fumer, et insiste sur le respect des espaces non-fumeurs. Des mesures de lutte contre la pollution de l’air intérieur et extérieur qui auront un impact positif sur la santé des populations.
Au Gabon, le tabagisme reste un véritable fléau en termes de santé publique. Car jusqu’à présent, bien que la loi antitabac existe, elle n’est pas appliquée dans sa totalité, notamment l’interdiction de fumer dans les lieux publics qui n’est pas respectée, avait également confié le Chantre émérite de la lutte contre le tabagisme, le Dr Louma Alphonse. à l’occasion du mois sans tabac. De plus, l’absence de mesures répressives fortes et efficaces n’améliore pas le comportement des fumeurs. Il serait judicieux que le gouvernement et le ministère de la Santé unissent leurs forces pour lutter efficacement contre le tabagisme car la vie de nombreux compatriotes en dépend.
Reconnaissant dans son Plan National de Santé 2024-2026 que le tabagisme contribue à l’augmentation significative de maladies telles que la cirrhose du foie, l’hypertension artérielle, les troubles mentaux et les cancers, le ministère de la Santé doit donc réagir. D’où l’urgence pour les autorités de procéder au plus vite à une augmentation du prix des cigarettes. Une mesure qui pourrait certainement décourager les fumeurs, dont la majorité sont des jeunes.
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