Les Libanais ont suivi avec intérêt l’attaque iranienne sur le territoire israélien. Mais pour le pays plongé dans la guerre à sa frontière sud, l’offensive de Téhéran ne fait que confirmer une situation déjà précaire.
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Publié le 15/04/2024 à 18h46
Temps de lecture : 3 minutes
AAu troisième étage de la maison Zico, Ranine El Homsi court d’une pièce à l’autre, « malgré la situation du pays, nous maintenons l’exposition, elle ouvre vendredi », précise-t-elle. Située au cœur du quartier Hamra, à l’ouest de Beyrouth, la Maison Zico accueille depuis plus de vingt ans des événements visant à promouvoir les artistes locaux. Affiches de la prochaine exposition, Engrener, dessinez les murs du bâtiment de style ottoman. « Avec la situation sécuritaire, il est difficile d’organiser des événements culturels », déplore le commissaire de l’exposition, « nous avons voulu organiser des visites avec des écoles, pour sensibiliser les jeunes à l’art. L’établissement a refusé, car la situation risque de se dégrader dans les prochains jours. Mais malgré ces difficultés, nous nous réorganisons, nous souhaitons maintenir nos projets. »
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