Budget fédéral : les Canadiens riches devront payer plus

Budget fédéral : les Canadiens riches devront payer plus
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Les Canadiens les plus riches sont dans le viseur du gouvernement Trudeau. Selon les informations obtenues par Radio-Canada, le budget que présentera mardi la ministre des Finances Chrystia Freeland vise à rechercher de nouvelles sources de revenus auprès des plus riches.

Les détails de cette mesure doivent être dévoilés mardi, mais en coulisses, plusieurs libéraux nous disent vouloir s’assurer que les plus riches payer leur juste part. Selon nos sources, un petit nombre d’individus sont visés.

Les Canadiens riches seront imposés davantage.

Une citation de Une Source libérale haut placée

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement Trudeau cible les plus nantis. Dans le budget de l’année dernière, Ottawa a augmenté le taux de l’impôt minimum alternatif et a limité davantage l’utilisation avantages fiscaux excessifs.

Ces changements, entrés en vigueur en 2024, visaient à serrer la vis aux Canadiens qui gagnent plus de 300 000 $ par année et à générer trois milliards de dollars de revenus supplémentaires sur cinq ans.

Selon l’économiste indépendant Jean-Pierre Aubry, le gouvernement doit envoyer le signal qu’il gère bien et respecte les contraintes budgétaires, ce qui peut impliquer, notamment avec la propension à dépenser des libéraux, à taxer davantage. Il estime que le ministère des Finances va essayer de cibler les gens qui sont au sommet de l’échelle.

Outre les particuliers, des mesures touchant à la fiscalité des grandes entreprises sont également attendues dans le budget de mardi, selon une Source libérale haut placée.

Un budget écrit à l’encre orange

En coulisses, les néo-démocrates se vantent d’avoir influencé la pensée libérale lors de la préparation du budget. L’idée d’augmenter les impôts des grandes entreprises a largement diffusé à la table de gestion de l’entente entre libéraux et néo-démocrates ces derniers mois, confie une Source proche des discussions.

Le Nouveau Parti démocratique (NPD) réclame depuis longtemps une taxe sur les profits excessifs des grandes sociétés pétrolières, gazières et alimentaires, à l’instar de celle qui existe déjà pour les grandes banques. Il est impossible de savoir si cette idée précise a été adoptée.

Jagmeet Singh a exigé lors d’une conférence de presse le 1er avril que le gouvernement finance un programme national de repas scolaires.

Photo : La Presse Canadienne / Nathan Denette

Si nous voulons une société plus équitable, nous devons aussi profiter de la marge de manœuvre fiscale des entreprises., confie une Source néo-démocrate. Par exemple, le taux de l’impôt sur les sociétés est désormais de 15 %. Il a déjà atteint 22 % sous les conservateurs de Stephen Harper.

%, cela signifie neuf milliards de dollars de plus dans les caisses de l’État. Cela aussi fait partie d’une société plus équitable », « texte » : « Nous pourrions réduire progressivement la moitié de l’écart au cours des prochaines années. Si nous atteignons 18 %, cela signifie neuf milliards de dollars de plus dans les caisses de l’État. Cela aussi fait partie d’une société plus équitable”}}”>Nous pourrions réduire progressivement la moitié de l’écart au cours des prochaines années. Si nous atteignons 18 %, cela signifie neuf milliards de dollars de plus dans les caisses de l’État. Cela aussi fait partie d’une société plus équitableestime cette Source NPD.

Cependant, du côté libéral, nous soulignons qu’une telle hausse d’impôts pourrait avoir des effets négatifs dans le contexte économique actuel.

Il faut veiller à ne pas nuire à la concurrence ou au climat d’investissement. Nous sommes dans une compétition mondiale pour attirer les entreprises ici, nous devons être conscients de ce facteursouligne cette Source libérale.

Des mesures qui semblent coercitives pour les grandes entreprises pourraient nuire à l’attrait des investissements dans ce pays. Selon l’économiste Jean-Pierre Aubry, le gouvernement doit être très prudent s’il s’engage dans cette voie.

Le risque de perdre des investissements à long terme est encore plus grand. Il devra être très prudent, car il y a beaucoup d’espace sur notre planète où les gens peuvent investir.explique M. Aubry.

Une pluie de dépenses

Jusqu’à présent, dans les dernières semaines précédant le budget, les libéraux fédéraux ont principalement expliqué comment ils allaient augmenter leurs dépenses lors d’une série d’annonces sur les garderies, le logement et même la nourriture scolaire.

Le gouvernement Trudeau a notamment promis d’investir 6 milliards de dollars dans les infrastructures municipales pour soutenir la construction de logements ou encore 1 milliard de dollars sur cinq ans pour fournir des repas. (Nouvelle fenetre) à 400 000 enfants dès la prochaine rentrée scolaire.

Au total, plus de 18 milliards de dollars d’argent frais ont été annoncés dans le cadre de cette opération de « dépouillement » budgétaire.

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La ministre Chrystia Freeland a exclu d’augmenter les impôts de la classe moyenne.

Photo : La Presse Canadienne / Patrick Doyle

Interrogé en point de presse vendredi sur l’idée de taxer les plus riches, Justin Trudeau n’a pas voulu s’engager sans fermer la porte.

Le Premier ministre a indiqué que le budget vise à créer l’équité dans l’économie pour toutes les générationsrappelant que les jeunes n’ont pas vu leur avenir avec les mêmes opportunités [et les même] possibilités que la génération de [leurs] les parents et [leurs] grands-parents. Augmenter le taux d’imposition des plus riches pourrait être considéré comme un moyen de lutter contre cette iniquité générationnelle.

La semaine dernière, la ministre des Finances, Chrystia Freeland, a exclu d’augmenter les impôts de la classe moyenne. Nous restons absolument déterminés à être là pour les travailleurs canadiens de la classe moyenne et nous n’augmenterons pas leurs impôts.a déclaré le ministre le 9 avril.

Mme Freeland n’a toutefois pas voulu préciser si les entreprises ou les plus fortunés bénéficieraient du même traitement.

Au-delà des impôts, Jean-Pierre Aubry estime que le gouvernement libéral doit s’attaquer au contrôle des dépenses. La réputation des libéraux est loin d’être bonne. Nous dépensons beaucoup. Nous gérons mal et nous pourrions être beaucoup plus efficacessouligne-t-il sans ambages.

L’économiste s’inquiète de voir Ottawa dépenser dans les domaines de compétence provinciale à un moment où le contexte budgétaire est tendu. Le directeur parlementaire du budget prévoit également un déficit plus élevé que prévu.

Le 11 avril, une note de la Banque Royale du Canada avertissait que le Canada était plus exposé à une décote que les autres pays de la même catégorie. AAA», «text»: «Bien que le Canada ait une excellente cote de risque souverain une semaine avant le budget, les indicateurs clés indiquent que sa situation budgétaire est l’une des plus vulnérables par rapport aux autres économies notées AAA»}}» >Même si le Canada jouit d’une excellente cote de risque souverain une semaine avant le budget, les indicateurs clés indiquent que sa situation budgétaire est l’une des plus vulnérables par rapport aux autres économies notées AAA.peut-on lire dans la publication de l’économiste Rachel Battaglia.

 
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