La Game Boy a 35 ans et n’a (pratiquement) pas pris une ride

Publié le 13 avril 2024 à 21h26 / Modifié le 13 avril 2024 à 21h31

Il y a 20 ans, elle détenait le record. La Game Boy de Nintendo s’est vendue à 118 millions d’exemplaires, ce qui fait de son nom synonyme de jeu vidéo pour beaucoup. Un nom dont les origines sont encore aujourd’hui mystérieuses, mais dont on peut raisonnablement supposer qu’il évoque les jeunes garçons (« boys »), cible principale du marché du jeu vidéo de l’époque. Ce nom rappelle également celui des Game & Watch, la gamme de jouets électroniques de Nintendo développée par la même division interne de l’entreprise (R&D1), et éditée entre 1980 et 1991.

Lors de son lancement au Japon en avril 1989, la Game Boy se distingue immédiatement par un prix inférieur à la concurrence : 89 dollars à l’époque, contre 149 pour la Game Gear (1991) et 179 pour l’Atari Lynx (1989). Ce prix nettement inférieur est le résultat d’astucieux compromis techniques. Surtout l’absence de couleur. Les jeux de cette machine portable sont affichés en niveaux de gris, comme les jouets électroniques primitifs qui occupaient les rayons des magasins. Mais la Game Boy reçoit des cartouches, comme les consoles de salon. La console est donc un investissement, pour accéder à une panoplie de titres.