«inacceptable», selon le ministre Dubé

«inacceptable», selon le ministre Dubé
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Radio-Canada a révélé hier l’histoire de Normand Meunier, paralysé des bras et des jambes depuis 2022 à la suite d’une lésion médullaire.

Après un séjour aux urgences de cet hôpital en janvier en raison d’un virus respiratoire, il en ressort avec une importante escarre aux fesses. Ce trou béant aurait mis plusieurs mois à se combler si toutes les conditions nécessaires avaient été réunies, selon les experts consultés.

Lors de notre visite à son domicile, Normand Meunier a mentionné que le pronostic de son médecin était sombre.

À 66 ans, il a expliqué qu’il préférait mettre fin à ses souffrances physiques et psychologiques en recourant à l’aide médicale à mourir.

Normand Meunier est alité depuis 2022 suite à une lésion médullaire.

Photo : Ivanoh Demers

Croisé dans le couloir de l’Assemblée nationale, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a mentionné qu’il s’agit d’une situation inacceptable.

Par email, son bureau a précisé “Meunier ne doit jamais arriver”, “texte”: “qu’une situation comme celle vécue par M. Meunier ne doit jamais arriver”}}”>qu’une situation comme celle vécue par M. Meunier ne doit jamais se produire.

En tout temps, les Québécois doivent obtenir des soins répondant aux plus hauts standards de qualité, sans exception.

Une citation de Le cabinet du ministre de la Santé

Son équipe dit s’attendre à ce que l’enquête interne au CISSS des Laurentides permette de faire la lumière sur les événements et apporter les corrections nécessaires, y compris des formations complémentaires [du personnel].

Au Parti libéral du Québec (PLQ), le porte-parole en santé, André Fortin, estime que Meunier met en avant des lacunes inacceptables dans notre système de santé », « texte » : « M. La situation tragique de Meunier met en lumière des lacunes inacceptables de notre système de santé”}}”>La situation tragique de M. Meunier met en lumière des lacunes inacceptables de notre système de santé.

J’exige des excuses formelles de la part du ministre de la Santé, Christian Dubé, et une enquête approfondie pour comprendre les failles qui ont mené à ce drame. Il est impératif d’établir un processus clair pour éviter une telle négligence à l’avenir.

Une citation de André Fortin, porte-parole en santé du Parti libéral du Québec

Chaque année, plus de 3 700 patients se retrouvent avec une escarre dans les hôpitaux et CHSLD du Québec, selon les données du ministère.

Enquête interne

Au CISSS des Laurentides, la direction dit prendre Meunier”, “texte”: “M. Le dossier Meunier prend très au sérieux”}}”>Le cas de M. Meunier très au sérieux. Une enquête interne est en cours pour faire la lumière sur les événementsnous vous l’indiquons par email.

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Steve Desjardins, directeur des soins infirmiers au CISSS des Laurentides.

Photo : Radio-Canada

En entrevue à l’hôpital, le directeur des soins infirmiers du CISSS des Laurentides, Steve Desjardins, a mentionné que le personnel infirmier est formés et sensibilisés pour déplacer les patients susceptibles d’avoir des escarres sur leurs civières.

Or, on ne trouve pas de matelas et de lits adaptés aux urgences, a mentionné le directeur des soins infirmiers du CISSS des Laurentides, Steve Desjardins. L’urgence n’est pas un endroit approprié pour ce type de matelas, car ce ne sont pas des lits d’urgence, ce sont des civières, [et] il n’y a vraiment pas de matelas adapté pour une civière.

L’établissement précise disposer de 450 matelas thérapeutiques, dont 145 à pression alternée, dans l’ensemble de ses installations (hôpitaux et CHSLD).

Sous l’œil des coroners

Du côté du Bureau du coroner, certains rapports de décès critiquent la qualité des soins liés à la prise en charge des escarres.

Certains coroners vont plus loin.

Dans un rapport de 2019, par exemple, il était indiqué qu’un homme de 90 ans est décédé d’une septicémie secondaire à une gangrène des pieds résultant d’escarres, conclut un coroner. Hébergé dans un RPA, cet homme passait ses journées dans son fauteuil roulant dans la même position, il refusait systématiquement qu’on le touche. Il a également refusé une amputation à deux reprises, note le coroner.

Le directeur général de l’organisme Moelle épinière et motricité Québec, Walter Zelaya, déplore qu’autant de patients développent des escarres dans le réseau de la santé.

C’est contradictoire, car au Québec on a des centres d’expertise en traumatologie, un fleuron, mais on ne peut pas gérer de simples escarres.il dit.

 
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