L’arrivée attendue mais complexe de Rolex à Bulle, l’OTAN célébrant les 75 ans d’une histoire parfois méconnue, le marché de la bière artisanale en difficulté en Suisse, l’humoriste Guillaume Meurice et sa plaisanterie sur Netanyahou « instrumentalisé par l’extrême droite » et la naissance de onze chiots Saint-Bernard à Martigny : ce sont les choix de la semaine de RTSinfo.
DÉVELOPPEMENT – Bulle face au défi de l’arrivée de Rolex
À Bulle, Rolex a déjà commencé à embaucher le premier des plus de 2’000 salariés que l’horloger souhaite recruter en Gruyère. Logement, formation, main d’œuvre ou encore mobilité : accueillir Rolex était une fête, c’est désormais aussi un casse-tête.
En matière de mobilité, le géant horloger s’est fixé l’objectif de 1.200 places de parking pour plus de 2.000 salariés. Les personnels qui ne trouvent pas de place de parking devront trouver d’autres solutions, comme le covoiturage ou les transports en commun. Une ligne de bus sera dupliquée. La ville prévoit également une voie partagée pour les vélos et les piétons.
La ville de Bulle, dont la démographie était en plein essor bien avant l’annonce de l’arrivée de Rolex, a également dans ses projets l’ouverture de trois écoles primaires et d’un cycle d’orientation.
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HISTOIRE – L’OTAN, 75 ans d’une histoire parfois méconnue
L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) a célébré jeudi une étape majeure : 75 ans d’existence ininterrompue. Née de la volonté commune de douze nations occidentales, elle est devenue l’une des alliances militaires les plus durables et les plus influentes de l’histoire.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, le continent européen était en ruine. Face à cette fragilité, les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, craignent une expansion du communisme incarné par l’Union soviétique. En février 1948, le « coup d’État de Prague », la prise du pouvoir par les communistes en Tchécoslovaquie – sans intervention directe de l’Armée rouge – accentue les craintes.
Le 4 avril 1949, le Traité de l’Atlantique Nord est signé à Washington. Douze pays y participent : les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, la France, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas, la Norvège, le Danemark, le Portugal, l’Islande et le Luxembourg.
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ECONOMIE – Le marché de la bière en difficulté
Les petites brasseries, très à la mode ces dernières années en Suisse, sont aujourd’hui victimes de la situation économique. L’augmentation des coûts et des matières premières pèse lourdement sur le marché de la bière.
En 2021, la Suisse comptait la plus forte densité de brasseries au monde avec 1’278 établissements, dont une majorité amateur. Trois ans plus tard, le pays en compte 86 de moins.
La situation économique pèse aussi sur les grands groupes. Endetté, Chopfab Boxer vient d’éviter de peu la faillite grâce à un rachat par Locher.
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INTERVIEW – Guillaume Meurice et sa blague sur Netanyahu
Chroniqueur sur France Inter, Guillaume Meurice a été critiqué pour une plaisanterie, faite lors d’une chronique à Halloween, assimilant le Premier ministre israélien à « une sorte de nazi sans prépuce ». Qualifié de « vermine antisémite » par un député, désavoué sans enthousiasme par sa direction, il a refusé de s’excuser et refuse toujours de le faire, malgré sa convocation par la police.
“Je considère que je ne me suis pas trompé et que j’ai juste fait mon métier de comédien, de caricaturiste qui pratique la satire politique”, explique-t-il dans La Matinale de la RTS. « J’ai fait une boutade qui a été exploitée par une partie de l’extrême droite française, puis par le pouvoir en place. Je n’ai pas eu à aligner mes réactions sur l’agenda de l’extrême droite. Et comme je n’avais pas commis d’erreur, j’ai considéré que je n’avais rien à m’excuser.
>> Lire son interview complète : Guillaume Meurice : « Ma blague sur Netanyahou a été exploitée par l’extrême droite et le pouvoir »
ANIMAUX – Onze chiots Saint Bernard nés à Martigny
La Fondation Barry de Martigny (VS) vient d’annoncer la naissance de onze petits Saint-Bernard. Une nouvelle qui ravira les amateurs de ces petites (et grosses) boules de poils, mais aussi les éleveurs qui cherchent à perpétuer la race en Suisse.
En moyenne, chaque année, entre « 20 et 25 chiots » issus de quatre ou cinq portées naissent, explique Manuel Gaillard, responsable de l’élevage de la fondation.
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