A quatre mois des JO, des migrants de Paris relocalisés à Orléans

L’hôtel Olivet accueille des familles qui vont et viennent en fonction des périodes d’hébergement.
SÉBASTIEN SORIANO/Le Figaro

REPORTAGE – Toutes les trois semaines, la commune d’Olivet voit arriver depuis l’Île-de-France un bus de personnes exclues de la capitale. Les élus et les associations tirent la sonnette d’alarme.

A Olivet, dans la banlieue d’Orléans (Loiret), le lieu n’est pas très agréable et l’hôtel est très vieillot. En bordure d’un centre commercial et d’une route nationale bruyante, l’établissement fait partie d’une chaîne proposant des prix imbattables. Sur les rampes des balcons, accessibles par des escaliers extérieurs, le linge sèche ici et là. Au rez-de-chaussée, les poussettes s’entassent sous un auvent, près d’une grande enseigne d’accueil où sont détaillés les tarifs, à côté de laquelle l’hôtel précise : « Arrivez quand vous voulez ! »

Un retour programmé dans la rue

C’est ici qu’un bus s’arrête désormais toutes les trois semaines, à des heures variables, pour descendre plusieurs dizaines de passagers, encombrés de sacs plastiques et de valises usées. Celles-ci ont été bouclées à la hâte et contenaient des affaires retirées des tentes quechua dans lesquelles séjournaient jusque-là ces nouveaux arrivants, à Paris ou ailleurs en Île-de-France. Geneviève, une Ivoirienne de 35 ans en situation irrégulière, vivait à…

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