Problèmes en série sur la ligne Simplon

Problèmes en série sur la ligne Simplon
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Problèmes en série sur la ligne Simplon

Publié aujourd’hui à 21h31

Un accident personnel, survenu entre Saxon et Martigny, paralysa la circulation sur la ligne du Simplon. Des retards et des annulations de trains sont attendus jusqu’à 18 heures, selon les annonces des gares. Lundi, quelques heures avant le début de la circulation ferroviaire interrompu entre Lausanne et Fribourg, les habitants du Chablais et de la Côte d’Azur ont également dû faire face à leur lot de perturbations aux heures de pointe. Le train régional partant de Saint-Maurice (VS) à 6h32 et à destination de Vallorbe, via Lausanne, a été supprimé. La veille, aucun train ne pouvait circuler entre Saint-Maurice et Évionnaz en début de soirée. Le 19 mars, c’est l’InterRegio de 16h21 Lausanne-Brig qui a été annulé, obligeant les usagers à se rabattre sur la correspondance suivante… trente minutes plus tard. Le 5 mars, la suppression d’un InterRegio sur la même ligne a provoqué un report massif des voyageurs sur la ligne régionale d’Aigle à Lausanne.

La liste n’est sans doute pas exhaustive. Est-ce qu’elle laisse entendre que la ligne du Simplon, l’une des plus fréquentées de Suisse romande (25’000 usagers par jour, entre Aigle et Lausanne), est devenue le parent pauvre des CFF ?

Ponctualité « ni meilleure ni pire »

Le porte-parole de l’entreprise, Jean-Philippe Schmidt ne partage pas cet avis. «La ponctualité de la ligne Simplon n’est ni meilleure ni moins bonne que les autres lignes de Suisse romande.» Selon les chiffres publiés par les CFF, 92,5% des convois arrivent à l’heure à la gare en Suisse. Mais ils sont plus en retard en Suisse romande (89,2%).

« Les cinq situations évoquées ont des causes différentes : une panne technique, trois accidents personnels… Le cas du 19 mars était dû à une urgence médicale à bord du train. Il était impossible de faire partir le convoi avant que l’ambulance ne prenne en charge la personne. »

Le centre opérationnel de Lausanne est confronté à 500 cas similaires par jour. « La plupart d’entre eux passent inaperçus auprès de nos clients. La tâche des quelque 250 personnes qui travaillent 24 heures sur 24 dans ce centre est de veiller, en prenant des mesures opérationnelles, à ce que les clients soient le moins possible perturbés par les perturbations qui pourraient survenir.

David Génillard est journaliste à la rubrique Vaud & Régions depuis 2007. Basé à Yverdon depuis 2023, il couvre principalement l’actualité du Nord vaudois. En 2021, il participe également au lancement de l’hebdomadaire Riviera-Chablais Votre Région, partenaire 24h/24.Plus d’informations

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