Des restes humains calcinés découverts en Occident

Des restes humains calcinés découverts en Occident
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Des restes humains ont été retrouvés dans des tombes et un crématorium dans l’ouest du Mexique, a annoncé lundi un groupe de recherche de personnes disparues.

Au total, 25 sacs contenant des os et des tissus carbonisés ont été découverts dimanche à El Salto, dans l’État de Jalisco, l’État mexicain qui compte le plus de personnes disparues (15 000 sur les près de 100 000 officiellement recensées).

“Nous sommes immédiatement tombés sur un four artisanal”, raconte à l’AFP Indira Navarro, du collectif Guerreros Buscadores. “En cherchant un peu, nous avons commencé à repérer des os et des morceaux de peau, de la chair humaine brûlée, une odeur fétide.” Le four fumait encore, assura-t-elle. Le parquet, chargé de vérifier ces plaintes, n’a pas encore pris de décision.

Dans le même État de Jalisco, cinq corps – quatre hommes et une femme – ont été découverts sur une route entre les municipalités d’Encarnación et Lagos de Moreno.

Des groupes de recherche affirment que les cartels de la drogue et d’autres groupes du crime organisé utilisent des fours pour incinérer leurs victimes et effacer les traces.

En octobre, un autre collectif – souvent des mères à la recherche de leurs enfants – a retrouvé des restes humains dans un four situé sur un terrain vague, dans le même État de Jalisco.

Le Mexique compte près de 100 000 personnes disparues, selon les derniers chiffres du gouvernement du 19 mars. La plupart des disparitions ont été enregistrées après 2006, lorsque le gouvernement de l’époque a déclaré la guerre aux cartels avec la participation de l’armée.

Le pays compte plus de 52 000 cadavres non identifiés, selon l’ONG Movimiento por Nuestros (Mouvement pour nos disparus).

Jalisco est le fief du Cartel Jalisco Nueva Generación, l’une des organisations criminelles les plus violentes du pays, avec le Cartel de Sinaloa. Dans l’Etat de Sinaloa (nord-ouest) qui borde le Pacifique, huit personnes sont toujours portées disparues après l’enlèvement de 66 et la libération de 54.

 
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