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Attaque de Moscou : les quatre agresseurs présumés de l’attentat de Moscou placés en détention provisoire

Les quatre agresseurs présumés à l’origine de l’attaque de l’hôtel de ville de Crocus à Moscou, qui a fait 137 morts, ont été placés ce dimanche soir en détention provisoire pour deux mois par un tribunal de la capitale russe.

AFP




Par Sudinfo avec Belga

Publié le 25/03/2024 à 06:52

Les quatre hommes sont accusés de « terrorisme » et risquent la prison à vie, a indiqué le tribunal Basmanny de Moscou dans un communiqué. Leur détention provisoire, fixée jusqu’au 22 mai, pourrait être prolongée dans l’attente de leur procès dont la date n’a pas encore été fixée.

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Au total, les autorités russes ont fait état de l’arrestation de 11 personnes, dont quatre assaillants, en lien avec cette attaque.

Le tribunal a diffusé des images montrant trois suspects amenés dans la salle d’audience, menottés et pliés en deux par des policiers, puis assis dans la cage vitrée réservée aux accusés. Le quatrième est arrivé en fauteuil roulant, les yeux fermés.

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Selon le tribunal, deux des accusés ont plaidé coupable. L’un d’eux, originaire du Tadjikistan, a « pleinement reconnu sa culpabilité ».

Les autorités avaient précédemment déclaré que les suspects étaient des « citoyens étrangers », sans mentionner leur nationalité. Le Tadjikistan est une ancienne république soviétique d’Asie centrale à majorité musulmane.

L’agence de presse russe Ria Novosti a rapporté que l’un des suspects était un ancien employé d’un coiffeur à Ivanovo, une ville au nord-est de la capitale. Un autre a un enfant de huit mois et travaille dans une usine de parquet à Podolsk, dans la région de Moscou.

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L’attaque de l’hôtel de ville de Crocus a été revendiquée par l’organisation jihadiste Etat islamique, mais les autorités russes avancent une piste ukrainienne, affirmant que les assaillants tentaient de se rendre en Ukraine où ils avaient des contacts.

L’Ukraine nie vigoureusement toute implication dans cette attaque, la plus meurtrière en Russie depuis le début des années 2000.

Le dernier bilan fait état de 137 décès.

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