« Il va falloir détecter les signaux faibles et renforcer notre surveillance », réagit le Syndicat des commissaires de la police nationale

Après l’attaque près de Moscou revendiquée par l’État islamique, le Premier ministre a annoncé dimanche qu’il renforçait le niveau de Vigipirate au niveau « attaque d’urgence ».

Publié le 25/03/2024 11:36

Temps de lecture : 2 minutes

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Une patrouille de police au Trocadéro à Paris le 17 octobre 2023. (DELPHINE GOLDSZTEJN / MAXPPP)

« Il va falloir détecter les signaux faibles et renforcer notre surveillance »réagit lundi 25 mars sur franceinfo Frédéric Lauze, secrétaire général du Syndicat des commissaires de la police nationale, alors que le gouvernement a porté le plan Vigipirate à son plus haut niveau.

Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé dimanche qu’il renforçait le niveau de Vigipirate au niveau 3 « attaque d’urgence » après l’attaque près de Moscou revendiquée par l’État islamique et face à «des menaces qui pèsent sur notre pays». Frédéric Lauze explique que ce niveau maximum donne la possibilité de “des services, notamment de la DGSI et du renseignement territorial” de « prendre des mesures individuelles de contrôle administratif » Et “pour effectuer d’autres opérations”.

Le secrétaire général du Syndicat des commissaires de la police nationale rappelle que les menaces de terrorisme « s’inscrivent dans un contexte géopolitique » particulier et qu’il faut aussi réfléchir à l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Mais si « la police est très éprouvée et fatiguée »Frédéric Lauze assure qu’ils «restera complètement sur le pont» et sera « pleinement mobilisé ».

« Les outils sont plus efficaces qu’avant, même si le risque zéro n’existe pas. »

Frédéric Lauze, secrétaire général du Syndicat des commissaires de la police nationale

sur franceinfo

Il revient également sur les menaces reçues depuis plusieurs jours dans une centaine d’écoles des Hauts-de-France, d’Île-de-France et d’Alsace. Frédéric Lauze met en avant les différentes mesures de sécurité mises en place dans les établissements scolaires, évoquant la « plans de sécurité particuliers en cas d’attaque ou d’intrusion ». Il mentionne également le « Les équipes mobiles de sécurité de l’Éducation nationale complètent la police nationale pour sécuriser les établissements scolaires ». « Beaucoup de moyens ont été mis en œuvre depuis 2015, beaucoup de moyens humains, techniques et législatifs »Frédéric Lauze se vante.

Le secrétaire général du Syndicat des commissaires de la police nationale appelle également à mettre en place d’autres mesures l’Éducation nationale : « En plus de toutes les mesures antiterroristes et policières, si vous voulez aussi lutter contre le fanatisme, prenez des cours de philosophie, dès la sixième pour apprendre le doute, le pluralisme, qui permet d’armer idéologiquement les jeunes élèves, et particulièrement les plus faibles »plaide le syndicaliste.

 
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