Garderie subventionnée | La Cour d’appel rejette la demande d’interdiction d’accès aux demandeurs d’asile

Garderie subventionnée | La Cour d’appel rejette la demande d’interdiction d’accès aux demandeurs d’asile
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Les enfants des demandeurs d’asile auront accès à des services de garde subventionnés en attendant la décision de la Cour suprême. La Cour d’appel a rejeté jeudi la demande du Québec visant à leur refuser l’accès en attendant une décision du plus haut tribunal du pays.


Publié à 16h28

Mis à jour à 16h58

Le jugement rend « le parent qui réside au Québec aux fins d’une demande d’asile et qui est titulaire d’un permis de travail admissible au paiement de la contribution réduite ».

Le Québec a demandé à la Cour d’appel de suspendre l’exécution de son jugement du 7 février, qui donne accès à des garderies subventionnées aux demandeurs d’asile, en attendant que l’affaire soit portée en appel devant la Cour suprême du Canada.

L’arrêt de la Cour d’appel n’oblige cependant pas le gouvernement à verser immédiatement des sommes supplémentaires pour créer 4 663 places supplémentaires pour les demandeurs d’asile.

« Clairement, les chiffres fournis par [le gouvernement] démontrent que le système a du rattrapage à faire et les éléments de preuve ne nous permettent pas de croire que cet arriéré serait comblé avant que la Cour suprême ne se prononce sur cette question », peut-on lire dans le jugement.

Une mesure discriminatoire dit la Cour d’appel

Le 7 février, la Cour d’appel a conclu que l’exclusion par le gouvernement des demandeurs d’asile du programme d’accès aux services de garde subventionnés constitue une mesure discriminatoire à l’égard des femmes et viole le droit à l’égalité protégé par l’article 15 de la Charte canadienne des droits et libertés de la personne. .

Cette décision de justice est exécutoire depuis le 7 février, ce qui signifie que les demandeurs d’asile ont le droit d’envoyer leurs enfants à la garderie moyennant 9,10 dollars par jour.

Dans sa requête, Québec demande à la Cour d’appel de suspendre l’application de son jugement car celui-ci a pour effet de « modifier le statu quo et d’imposer une solution au gouvernement du Québec alors que les tribunaux ne se sont pas encore définitivement prononcés sur les questions ». soulevée par la présente affaire.

Pression « importante » sur le réseau

Le Québec soutient que « l’ajout soudain d’un nombre important d’enfants au réseau augmente considérablement la pression sur les enfants ». [le] régime “.

Selon le ministère de la Famille, au 30 septembre 2023 au Québec, 32 113 enfants étaient en attente d’une place dans un centre de la petite enfance, dans une garderie subventionnée ou non ou dans un service de garde éducative en milieu communautaire. famille.

Selon les données du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, en novembre 2023, il y avait 8 345 enfants, âgés de 0 à 4 ans, demandeurs d’asile accueillis au Québec, dont 6 676 sont susceptibles de souhaiter une place dans un service de garde éducatif à l’enfance.

Avec Hugo Pilon-Larose et Suzanne Colpron, La presse

 
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