Opération de vaccination contre la rougeole à l’école primaire

Opération de vaccination contre la rougeole à l’école primaire
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Leurs toutous se serraient contre leur cœur, ils tendaient les bras, pleurant parfois amèrement, avant de se rendre compte qu’au final, ils avaient eu bien plus peur que blessé. Dans une école de Montréal, jeudi matin, c’était une opération de vaccination contre la rougeole.

Cette école primaire – dont le nom est caché pour éviter toute stigmatisation – a vu cette semaine 150 de ses élèves vaccinés.

L’établissement fait partie d’un groupe de 21 établissements ciblés par les autorités de santé publique de l’est de Montréal car les taux de vaccination contre la rougeole y sont jugés insuffisants.

Mercredi, le gouvernement du Québec a recensé 29 cas confirmés de rougeole depuis le début de 2024 dans la province, dont 16 à Montréal.

Maryse Charest, infirmière scolaire, salue les secrétaires qui, dans le cadre de telles opérations de vaccination, veillent à rejoindre les parents « alors que la langue pose un défi ».

Au-delà des courriers envoyés par les pouvoirs publics, l’accord parental doit être obtenu par l’école, parfois à l’aide d’outils de traduction informatique, observe M.moi Charest.

La réponse a été très bonne, assure le directeur de l’école visitée jeudi, qui indique qu’aucun parent interrogé ne s’est opposé à l’administration du vaccin.

Une quinzaine d’enfants, le premier jour de l’opération, ont catégoriquement refusé l’injection. Les parents ont donc été invités à venir à l’école aujourd’hui pour rassurer les enfants, qui ont également reçu des petits collants et de nombreux mots rassurants.

Si le but premier de ces opérations de vaccination est bien sûr de protéger les enfants et la population, Jean Roussel, chef de l’administration des programmes au CIUSSS de l’Est de l’Île de Montréal, explique que c’est aussi une opportunité importante de mettre à jour les données. sur la couverture vaccinale, qui est cruciale, notamment en cas d’apparition d’un cas de rougeole.

M. Roussel souligne à quel point les enjeux ne sont pas minimes. Chaque fois qu’un cas est déclaré à l’école, il y a “une exclusion de l’école pendant 14 jours après le dernier cas déclaré”, de sorte que “le compteur se remet à zéro” à chaque fois et qu’un enfant non protégé peut réellement manquer de longues semaines d’école.

Dans cette année déjà marquée par une grève, souligne le directeur de l’école visitée, cela est loin d’être souhaitable.

 
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