Afficher l’heure! sur Switch par jeuxvideo.com

La princesse Peach est sans aucun doute l’un des personnages féminins les plus représentés dans le jeu vidéo. Il est présent dans plus d’une centaine (!) de jeux vidéo et peut être joué dans plus de 60 % des cas. Cependant, il n’y en a qu’un seul où elle est le personnage principal de l’histoire. Il s’agit de Super Princess Peach, sorti sur Nintendo DS… en 2005. Près de 20 ans se sont déjà écoulés.

Une absence constatée à l’occasion de la sortie du film d’animation Super Mario Bros en 2023. Dans cette adaptation accueillie avec enthousiasme par le public, c’est Peach qui fait office de personnage charismatique. C’est elle qui entraîne Mario avant d’aller botter les fesses de Bowser dans son propre château. À quand un jeu vidéo permettant d’incarner cette femme forte ? L’occasion est trop belle pour Nintendo qui, quelques mois plus tard, présente Princess Peach : Showtime en exclusivité sur Nintendo Switch. De quoi donner encore plus envie de voir la princesse dans d’autres jeux en son honneur.

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Histoire : Il suffit d’une étincelle

Peut-être à la recherche d’une pause après ses deux dernières aventures épuisantes (elle est également jouable dans Super Mario Bros. Wonder), Peach cherche une activité à faire en dehors de son château. À la suggestion de ses conseillers Toad, elle se rend ensuite au Théâtre de l’Étincelle où sont présentées des performances sans précédent. Dès qu’elle défait ses valises, elle se retrouve en situation d’otage. Le tristement célèbre Syrah envahit les lieux avec ses acolytes et perturbe les séances.

Stella, la gardienne des lieux qui ressemble à Luma, implore alors la princesse de l’aider. Elle partage avec lui une partie du pouvoir de l’étincelle, lui permettant d’interagir avec les figurants des pièces mais surtout de s’approprier le pouvoir des cierges magiques. C’est grâce à ceux-ci que Peach peut se transformer et acquérir de nouvelles capacités. De quoi lui permettre de sauver les cierges magiques des griffes de la Syrah.

Gameplay : Et c’est parti pour le show

Comme prévu pour un jeu de ce calibre (en fait, pour n’importe quel jeu Mario), l’intrigue ne sert que de base au gameplay et ce jeu vidéo Peach ne fait pas exception. Encore faut-il souligner qu’avoir choisi un théâtre comme contexte est une idée géniale, pour ne pas dire pétillante. Un théâtre est un lieu où les types de représentations sont variés. Et c’est exactement ce que propose Princess Peach : Showtime.

Chaque étage du bâtiment est composé de quatre salles de théâtre. Ils représentent chacun un niveau où Peach doit enfiler un costume propre au spectacle, chaque costume comportant lui-même trois niveaux où il est jouable. Il y a dix transformations au total : ninja, pâtissier, épéiste, cow-girl, détective, super-héros, patineur, sirène, agent secret et maître de kung-fu.. Une fois les quatre niveaux de l’étage terminés, une nouvelle scène se débloque au milieu pour affronter l’un des lieutenants de Syrah. Une fois vaincu, l’étage supérieur se déverrouille et ainsi de suite.

Une boucle de gameplay simple à comprendre qui parvient à ne pas être répétitive grâce aux différents rôles qu’incarne Peach. Celui de l’épéiste est plus orienté vers l’action là où celui de l’agent secret emprunte à la plateforme ; le ninja mise sur l’infiltration tandis que celui du kung-fu a des allures de beat’em up. Le studio Good-Feel (travaille déjà sur Yoshi’s Crafted World) réussit à rendre ces différentes manières de jouer uniques et très accessibles. On regrette simplement l’absence d’une petite capacité supplémentaire pour que chaque costume puisse s’affirmer ; tout comme la répétitivité de certaines transformations (pâtissier et détective notamment).

Une pièce de théâtre aux allures de dessin animé

Princess Peach : Showtime est d’autant plus orienté vers le grand public à travers sa direction artistique. Chaque niveau prend environ dix minutes. Plus qu’une pièce de théâtre, on a vraiment l’impression de regarder un dessin animé. C’est la principale qualité de ce jeu Peach : l’histoire est au service du gameplay, qui lui-même sert l’ambiance générale du titre. On se souviendrait presque de chaque niveau tellement la mise en scène était créative. On est véritablement immergé dans chaque représentation, qu’elle soit liée à une invasion extraterrestre ou à l’infiltration d’un repaire ennemi. Il y a vraiment ce sentiment d’être à la fois acteur et spectateur. Good-Feel brille par des idées qui ne surprennent pas mais sont réalisées de telle manière qu’elles restent impressionnantes.

Petite anecdote pour montrer le soin apporté par le studio à la déco : il nous est arrivé de jouer sans le son lors de notre séance de test. Durant plusieurs niveaux, il est impossible de ne pas siffler une chanson qui correspond à l’ambiance de la pièce à l’écran. L’occasion de saluer l’ambiance à corps perdu, mais aussi de vous conseiller de jouer avec le son. C’est quand même mieux.

Conclusion