Les collectes ont atteint un montant record de 15,2 milliards d’euros en 2023, annonce Gabriel Attal

Le chef du gouvernement s’est également félicité de « records historiques » en matière de redressement des fraudes aux prestations et cotisations sociales.

Publié le 20/03/2024 11:29

Mise à jour le 20/03/2024 11:41

Temps de lecture : 1 min

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Le ministre des Comptes publics, Thomas Cazenave, et le Premier ministre, Gabriel Attal, lors d’une conférence de presse au ministère de l’Économie, le 20 mars 2024. (EMMANUEL DUNAND / AFP)

«C’est plus que jamais dans notre histoire», assure Gabriel Attal. Les collectes pour fraude fiscale ont atteint 15,2 milliards d’euros en 2023 (après 14,6 milliards en 2022), a annoncé le Premier ministre mercredi 20 mars. “Ces résultats sont historiques (…) on n’a jamais autant traqué la fraude”a insisté le chef du gouvernement lors d’une conférence de presse au ministère de l’Economie. « L’année dernière, nous avons augmenté les contrôles fiscaux de 25 % et le nombre de recherches fiscales de 30 % »se félicita-t-il encore.

“Nous préférons augmenter la pression sur les fraudeurs, plutôt que d’augmenter les impôts des Français”, a lancé Gabriel Attal. De plus, “pour la première fois, nous avons dépassé la barre des 2 milliards d’euros de fraude sociale détectée en un an”a annoncé le Premier ministre, précisant que « La récupération des fraudes aux prestations a dépassé le milliard d’euros et la fraude aux cotisations a également dépassé le milliard d’euros », « deux records historiques ».

Le gouvernement espère augmenter encore les collectes à l’avenir. Pour cela, Gabriel Attal a promis d’une part « renforcer les ressources humaines d’ici 2027 » dans la lutte contre la fraude fiscale. En détails, « 281 agents ont été recrutés l’année dernière, et 350 le seront en 2024 », précise-t-il. Concernant la fraude sociale, le chef du gouvernement veut recruter un millier d’agents d’ici 2027 et a annoncé porter les objectifs de relance des Urssaf à 5,5 milliards sur le quinquennat, contre 5 milliards précédemment.

Le chef du gouvernement mise également sur un “renforcement des sanctions”, « grâce aux mesures votées dans le budget 2024 ». Depuis le 1er janvier, “Ceux qui incitent à la fraude sont punis de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende”a rappelé Gabriel Attal. « Ceux qui proposent des stratagèmes de fraude en ligne sont punis de cinq ans de prison et de 500 000 beaux euros », il ajouta. Il a également jugé “priorité” le projet de fusion entre la carte Vitale et la carte d’identité, qu’il a lancé lorsqu’il était ministre des Comptes publics, pour lutter contre la fraude sociale.

 
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