la fièvre des colis perdus atteint la Dordogne

la fièvre des colis perdus atteint la Dordogne
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La loi Agec, qui interdit aux plateformes de détruire les produits invendus, sauf alimentaires, est entrée en vigueur en février 2022. Celle-ci permet aux entreprises de racheter des marchandises non livrées, pour cause de « NPAI » (NDLR : n’habite pas à l’adresse indiquée) pour exemple. Théoriquement, si vous avez commandé, mais que vous n’avez pas reçu…

La loi Agec, qui interdit aux plateformes de détruire les produits invendus, sauf alimentaires, est entrée en vigueur en février 2022. Celle-ci permet aux entreprises de racheter des marchandises non livrées, pour cause de « NPAI » (NDLR : n’habite pas à l’adresse indiquée) pour exemple. Théoriquement, si vous avez commandé, mais n’avez pas reçu de colis, il y a une infime probabilité que vous tombiez sur le vôtre au magasin Green Heaven, rue Wilson à Périgueux.

Le magasin a été lancé il y a deux mois sur ce marché. Des consignes sont affichées sur la vitrine : « Trois personnes maximum peuvent acheter des colis perdus en même temps » ; « On peut regarder ou toucher les colis, mais on ne peut pas faire de trous. » Le vendeur, Michaël, le confirme : quand il y a trop de monde, « c’est un peu le bordel ».

Chaque client a sa propre méthode pour trouver « la perle rare ». Certains secoueront le paquet, écouteront le bruit qu’il fait quand d’autres tâtonneront pour tenter de localiser les objets : « On voit beaucoup d’enthousiasme chez les acheteurs, ça fait tourner l’imagination. »

30 à 50 euros le kilo

Le principe est simple. Michaël et la gérante Marie achètent des « palettes » de colis perdus par lots et préviennent leurs abonnés de la réception d’un nouvel envoi sur les réseaux sociaux. Les clients viennent ensuite en magasin, et peuvent les obtenir au prix de 30 euros le kilo, 50 euros s’il s’agit d’un colis Amazon. « On part du principe que si c’est Amazon, c’est un certain gage de qualité. C’est souvent dans ces packages que l’on fait les meilleures trouvailles. »

Parfois, si les clients ne tombent pas sur l’objet de tous leurs désirs – le smartphone ou la tablette – ils peuvent avoir un coup de chance : « Un homme avait acheté 400 euros, se souvient Michaël et, lorsqu’il a ouvert le paquet, c’était matériel. construire un mur. Heureusement, ce client était en train d’en construire un devant sa maison, et il lui manquait ce matériau ! »

Un couple de personnes âgées est également venu tenter l’expérience. D’abord intrigués par l’initiative, ces seniors se sont rapidement prêtés au jeu du « devinez ce qu’il y a dans la boîte ». Après une bonne vingtaine de minutes d’inspection, le choix était fait. Verdict, c’était un jeu de société. “Pour les petits-enfants!” », s’exclament les grands-parents.

Les visites se succèdent, les clients s’engagent à ouvrir leur colis sur place pour que nous puissions profiter de la surprise. Des gants de motard pour Pascal qui n’hésitera pas à « retenter l’expérience », un chauffe-assiette pour Christophe qui cache un peu sa déception et des chaussures à talons au goût incertain pour Dominique. Mais tout le monde s’accorde sur ce constat : « Impossible de repartir les mains vides. »

Chez Auchan aussi

A Marsac-sur-l’Isle, Auchan va tenter l’expérience à partir de ce jeudi 14 mars et pendant trois jours. L’enseigne s’est lancée dans la vente de colis perdus début 2023 à l’échelle nationale. Le prix : 3 euros les paquets de 100 g (avec un minimum d’achat de 100 g).

 
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