Un dernier adieu à Benoît Pelletier, ardent défenseur du Québec

Un dernier adieu à Benoît Pelletier, ardent défenseur du Québec
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OTTAWA | Proches, dignitaires et citoyens ordinaires se sont réunis samedi pour rendre un dernier hommage à l’ancien ministre libéral et grand défenseur de la nation québécoise, Benoît Pelletier.

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M. Pelletier, qui a été ministre sous le gouvernement de Jean Charest de 2003 à 2008, est décédé subitement, lors d’un voyage au Mexique, des complications d’une fibrose pulmonaire, le 30 mars, à l’âge de 64 ans.

Plusieurs personnes présentes à la cathédrale Saint-Joseph de Gatineau, bondée pour l’occasion, ont souligné son amour du Québec et de la langue française.

Photo d’archives, Guillaume St-Pierre

«Il va nous manquer», a déclaré le ministre de la Culture, Mathieu Lacombe. C’est non seulement un grand Gatineau, mais c’est aussi un grand Québécois, un nationaliste, à qui nous demandions souvent conseil.

L’expert en droit constitutionnel a été, entre autres, l’un des architectes du Conseil de la fédération et du Centre de la Francophonie des Amériques.

«Cela témoigne de l’affection que Benoît avait pour la langue française, la culture française, ceux qui la parlent et qui la font rayonner», a commenté l’ancien premier ministre du Québec Jean Charest. Et avec cela, Benoît nous laisse un héritage substantiel.

Au cours de sa carrière politique et comme professeur de droit et constitutionnaliste, Benoît Pelletier a défendu bec et ongles le droit du Québec à être souverain dans ses propres champs de compétence.

Un « amour de la patrie » qu’il a transmis à ses quatre enfants, a souligné la famille dans un communiqué.

Le ministre de la Justice Simon Jolin-Barrette a rappelé que le professeur de droit à l’Université d’Ottawa a agi à titre de conseiller dans la rédaction de la Loi sur la laïcité de l’État et la réforme de la langue française.

« Sur la loi 21, sur la loi 96, ses idées ont été importantes », a-t-il souligné. Malgré le fait qu’il n’appartenait pas à la même famille politique, il a placé les intérêts supérieurs de la Nation québécoise au cœur de ses priorités.

Benoît Pelletier a frôlé la mort en 2021, après avoir été terrassé par la COVID-19. Il a passé 56 jours dans le coma.

Il reprend progressivement ses activités par la suite, notamment comme commentateur dans les médias.

Benoît Pelletier

  • Né le 10 janvier 1960 à Québec
  • A obtenu son baccalauréat en droit de l’Université Laval en 1982
  • A complété une maîtrise en droit et deux doctorats
  • Conseiller juridique au ministère de la Justice à Ottawa de 1983 à 1990
  • Député de Chapleau pour le PLQ de 1998 à 2008 (élu en 1998, 2003 et 2007; ne s’est pas présenté de nouveau en 2008)
  • Ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes
  • Président de la Commission spéciale du PLQ sur l’avenir politique et constitutionnel de la société québécoise
  • Professeur à l’Université d’Ottawa de 1990 à 1998 et en 2009
  • Avocat au Cabinet Noël et Associés en 2009
  • Auteur de nombreux ouvrages sur le fédéralisme, le Québec et la Constitution
  • Décédé le 30 mars 2024 au Mexique

Source : Site de l’Assemblée nationale

 
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