Un Rochefortois d’une trentaine d’années est poursuivi devant le tribunal correctionnel de Dinant pour de nombreux faits de violences conjugales commises entre avril 2016 et août 2019. Il est également accusé d’avoir frappé son beau-père le 12 juin 2018 et d’avoir harcelé son beau-père. sa compagne, entre mai 2018 et août 2019.
Il y a une dizaine d’incidents de coups sur sa compagne. Presque à chaque fois, elle a porté plainte et les blessures ont toujours été documentées par des certificats médicaux ou des constatations de police. “Il n’y a jamais eu de coups mais je la bousculais régulièrement car on se disputait souvent à cause de notre consommation d’alcool”, explique le prévenu. Cependant, les différents constats de lésions sont clairs : hématomes, rougeurs au niveau des pommettes, etc. “Peut-être que, dans l’action, j’étais capable de porter des coups”admet le prévenu.
Pour les coups portés à son beau-père, l’homme explique qu’il s’est défendu. « C’est lui qui a ouvert la porte. Il m’a frappé au visage avec une barre de fer. » La version du beau-père est différente. Ce dernier indique que le prévenu s’est présenté chez lui pour voir sa fille, à minuit et armé d’un couteau… Difficile que la visite se passe bien, dans ces conditions.
Pour l’ensemble de son activité, le prévenu a été condamné à 20 mois de prison, par défaut, en octobre 2021. Ce mercredi, sur opposition, le parquet de Namur ne s’est pas opposé à l’octroi d’un sursis probatoire.
Me Lesire, avocat de Rochefort, indique que la meilleure chose qui soit arrivée à son client depuis ces événements, c’est d’avoir accepté la fin de cette relation. « Ils discutaient de sujets délicats, comme les ex, à des heures inadaptées. Depuis, sa situation a complètement changé. » Une simple déclaration de culpabilité pour dépassement du délai raisonnable est demandée.
Jugement le 17 avril.
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