Le 1er juillet devrait être moins chargé que d’habitude

Le 1er juillet devrait être moins chargé que d’habitude
Le 1er juillet devrait être moins chargé que d’habitude

Le 1er juillet, jour où les camions de déménagement envahissent les rues du Québec, pourrait bientôt être chose du passé. Avec la pénurie de logements abordables dans la province, la « journée du déménagement » s’annonce moins achalandée que d’habitude cette année.

Cette année, il y a moins de changements d’adresse et ils se produisent dans les jours précédant ou suivant la fête du Canada, notent les déménageurs.

Aujourd’hui, les gens ne veulent plus déménager. Avec la crise du logement, avant de déménager, ils y réfléchiront à deux fois» croit le copropriétaire du Clan Panneton, Pierre-Olivier Cyr.

Le nombre de déménagements n’a jamais été aussi bas dans la province, selon les données de l’Institut de la statistique du Québec. En 2023, quelque 658 000 personnes ont changé d’adresse, soit 7,8 % de la population. Ce taux était de 10,3 % il y a à peine quatre ans.

Au lieu de faire grand bruit le 1er juillet, l’horaire de travail des déménageurs s’étale plutôt sur plusieurs jours.

Comme il y a beaucoup de déménagements payés par les propriétaires et qu’ils ne veulent pas payer le tarif du 1er juillet, ils trouvent des ententes avec leurs locataires pour qu’ils déménagent une semaine ou deux avant ou après.interprète M. Cyr.

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Mais à deux jours du 1er juillet, certains ménages sont encore loin d’envisager leur déménagement. Partout dans la province, quelque 1 300 ménages sont toujours à la recherche d’un logement, selon les données de la Société d’habitation du Québec.

La réalité pourrait être encore pire, a prévenu samedi le porte-parole du Regroupement des comités logement et des associations de locataires du Québec (RCLAQ), Cédric Dussault, en entrevue à D’abord les informations. Selon lui, ces données sont conservateurscar de nombreuses personnes sans logement n’ont toujours pas demandé d’aide d’urgence.

Le nombre de ménages à la recherche d’un logement est beaucoup plus important cette année, surtout à l’extérieur de Montréalil ajoute.

Même s’il y a moins de mouvements, la situation est toujours la même. catastrophique et ne cessera de l’être tant que les problèmes de hausse des loyers et d’expulsions ne seront pas réglés, selon lui. En conférence de presse jeudi aux côtés d’autres organismes communautaires, il a également demandé au gouvernement Legault de former un comité transpartisan qui s’attaquerait aux causes profondes de la crise du logement.

À Montréal, 242 ménages sont actuellement soutenus à divers niveaux par l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM). La demande de logements d’urgence est en hausse : 32 ménages sont actuellement hébergés temporairement, ils étaient 26 vendredi et 21 jeudi.

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Le taux d’inoccupation au Québec est à son plus bas niveau depuis 20 ans. (Photo d’archive)

Photo : Radio-Canada / Emma Guerrero Dufour

Coup de main des propriétaires

À 1,3 %, le taux d’inoccupation actuel au Québec est le plus bas depuis 20 ans. Quant au loyer moyen, il a augmenté de 17 % en deux ans. Au cours de l’année écoulée, les augmentations de loyer ont dépassé à la fois l’inflation et la croissance des salaires, rapporte le SL.

Nous voyons ce qui se passe et nous ne voulons pas rester à l’écart.a expliqué le président de la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ), Éric Sansoucy.

Pour la première fois de son histoire, la Société a demandé à ses 30 000 membres propriétaires soumettre des logements susceptibles d’être admissibles aux bureaux municipaux du logement. Quelque 800 logements relativement abordable ont été mis à disposition des locataires, qui pourront payer leur loyer grâce à des programmes d’aide au logement.

Lundi, les bureaux de la CORPIQ sera ouvert pour recevoir les appels des propriétaires membres et non-membres, assure M. Sansoucy. Une brigade composée de membres du conseil d’administration et d’employés de la CORPIQ sillonneront les rues de Montréal pour donner un coup de main là où cela sera utile.

Avec les informations d’Aimée Lemieux et de La Presse Canadienne

 
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