Avec « Brume », Cilou chante un hymne au grand amour

Cilou l’a annoncé à Aleteia lors d’une récente interview : sa nouvelle chanson « Brume », sortie ce vendredi 26 avril, évoque le début des relations amoureuses. Loin de toute sentimentalité, la jeune chanteuse de 29 ans a choisi d’orienter sa chanson sur ce voile, cette « brume », qui envoûte deux amoureux aux premiers stades de la relation, cachant parfois la réalité. Elle met en lumière ce moment où « les gestes, la tendresse, la joie d’être avec quelqu’un, l’envie de se montrer sous son meilleur jour, créent comme une brume sur un paysage ». « Tout est plus beau, mais cache un peu la réalité, confie Cilou. Ce n’est pas faux, mais il y a un voile dans notre perception de l’autre. Il y a un pas à franchir pour accepter d’être pleinement honnête envers les autres et pour les voir dans la vérité.

Une chanson qui invite à se poser d’excellentes questions à l’aube d’une relation amoureuse : « Est-ce vraiment toi que j’aime ou la fièvre et le feu ? / Est-ce pour toi que je t’aime ou pour l’envie d’être deux ? », demande un vers. Compte tenu de la profondeur du sujet, le rythme est relativement lent, bien plus calme que celui de « Joyeux », sa chanson dédiée à la trisomie 21 qui l’a révélé. Une belle partie instrumentale clôt le chant, faisant la part belle au violoncelle et à la flûte traversière, cette dernière restant la joyeuse signature de Cilou. Et une certaine énergie émane du couple dansant présenté dans le clip vidéo :

A travers un jeu subtil de costumes et de maquillages, le duo illustre la brume romantique qui se dissipe peu à peu. « Petit à petit, le couple se montre d’abord sous son meilleur jour, et peu à peu ils deviennent de plus en plus naturels, dans leur fragilité, leur vulnérabilité. Une autre forme de beauté ! », souligne le chanteur et réalisateur. « On passe d’une tenue pleine de doré, de voilages, de paillettes, à une tenue légère en lin, pieds nus, visage sans maquillage. Ce dévoilement progressif se déroule dans une danse captivante, car ce processus de construction de l’amour est beau, progressif, doux et passionné !

Finalement, les masques tombent pour laisser place à la réalité et au désir d’aimer : “Je veux aimer le réel, aimer la réalité / Aimer tout ce que tu es, t’aimer pour de vrai”. Un bel hymne à l’amour sans artifice.