Kendji Girac a enfin pu être entendu par les enquêteurs ce mercredi depuis sa chambre d’hôpital.
De nombreux prélèvements ont été effectués dans la caravane dans laquelle il vivait à Biscarrosse, dans les Landes.
Il a une nouvelle fois affirmé s’être blessé en manipulant une arme.
C’est dans sa chambre d’hôpital que Kendji Girac a été entendu ce mercredi après-midi, en audience libre, pendant 2h30. Auprès des enquêteurs, le chanteur maintient sa version des faits. Selon lui, il s’agissait d’un accident. Il affirme s’être blessé en manipulant un pistolet 11.43.
“Il y aurait eu du monde à proximité, tout le monde le connaît”
Lundi, lors de ses premières déclarations, il a indiqué avoir acheté cette arme la veille dans une brocante. Nous avons pu contacter les responsables. Selon eux, il est impossible que Kendji Girac soit venu se procurer ce pistolet dans cette brocante. « Je l’aurais vu, croyez-moi : il y aurait eu du monde à proximité. Tout le monde le connaît. Je n’ai même pas vu venir ses collègues, les Voyageurs. Il existe une réglementation sur ce qu’il ne faut pas apporter dans les stands, y compris les armes à feu, à l’exception des objets de collection. »explique l’un des responsables joint par téléphone.
Dimanche soir, quelques heures avant la fusillade, Kendji Girac s’est rendu au casino de Biscarrosse (Landes), en compagnie de membres de sa famille. Que s’est-il passé ensuite ? Le coup de feu a été tiré vers 5h30 du matin, à l’intérieur de sa caravane, selon les premières informations. Le chanteur était-il seul ? Des échantillons ont été prélevés sur lui ainsi que sur des membres de son entourage. L’objectif est d’identifier d’éventuels résidus de poudre. Ces analyses pourraient permettre d’identifier l’auteur du tir.
