Prix ​​de la nouvelle 2024 : le jury a choisi les cinq finalistes

Les noms des cinq finalistes du Prix de l’information Radio-Canada 2024, dont les textes ont été sélectionnés par un jury composé de Brigitte Haentjens, Éric Chacour et Mariana Mazza, sont dévoilés. Chaque année, ce prix récompense des textes originaux d’auteurs amateurs ou professionnels. La liste préliminaire de 23 textes a été établie par notre comité de lecture.

Les nouvelles inédites de Lionel Berthoux, Mathieu Blais, Julie Bosman, Jean Grandmont et Jérôme Tousignant ont été choisies parmi près de 600 textes soumis au concours cette année. Le nom de la personne gagnante sera dévoilé le 25 avril.

La liste des finalistes anglophones (Prix ​​​​de la nouvelle CBC) a été révélé sur le site Internet de CBC Books. (Nouvelle fenetre)

Voici les finalistes :

Lionel Berthoux pour De la peur et de la boue

Lionel Berthoux est en lice pour le Prix de l’information Radio-Canada 2024.

Photo : Cynthia Ferron

Lionel Berthoux se définit comme un éternel immigré qui ne connaît pas le sentiment d’appartenance. Né près de Paris, il est le fruit d’un croisement improbable entre une famille issue de la bourgeoisie rurale française et des réfugiés de guerre ruinés à l’accent méditerranéen. Il est établi au Québec depuis 20 ans et est enseignant et chercheur en maladies infectieuses à Trois-Rivières.

À l’approche de la cinquantaine, la prise de conscience qu’il ne me restait plus beaucoup de temps, l’inévitabilité du déclin mental et de la perte de mémoire, m’ont poussé à commencer à écrire ce que je voulais dire depuis longtemps.

Une citation de Lionel Berthoux

Il a publié des nouvelles dans des magazines ainsi que dans un ouvrage collectif. Il a rassemblé une vingtaine de textes écrits ces dernières années et cherche différentes manières de les rendre visibles.

Lionel Berthoux appelle à la persévérance pour tous ceux qui souhaitent participer aux Prix Création Radio-Canada. De la peur et de la boue est sa huitième soumission et la première à être sélectionnée. Il accueille cet honneur avec bonheur, fierté et beaucoup d’humilité.

Il aime l’écrivain américain Jon Krakauer, qui ne fait jamais de compromis sur la rigueur, l’auteur japonais Haruki Murakami pour avoir écrit le si déchirant la forêt Norvégiennela dessinatrice franco-iranienne Marjane Satrapi pour sa capacité à démontrer le pouvoir de la simplicité, ou encore le comédien et écrivain britannique David Sedaris, qui sait trouver l’humour même lorsqu’il paraît inaccessible.


Mathieu Blais pour Au milieu des bois

>>>>

Ouvrir en mode plein écran

Mathieu Blais est en lice pour le Prix de l’information Radio-Canada 2024.

Photo : MC.P.

Mathieu Blais est romancier, poète et professeur de littérature au Cégep Édouard-Montpetit, à Longueuil. Sa vie, tout comme son écriture, oscille entre voyages, bois, création littéraire et motos. Il s’intéresse à la pensée décoloniale, à sa poésie et à ses nécessaires actes de révolte. En vieillissant, il devient de plus en plus anarchiste, avec une conception nourrie de bon sens.

L’auteur est un habitué des Creation Awards. Il faisait partie de la liste préliminaire en 2015 et 2019 pour le Prix de Poésie. Il a été récompensé à plusieurs reprises, notamment en 2020, où il a été finaliste à la fois pour le Prix de l’histoire et pour le Prix de la nouvelle.

La nouvelle est un genre trop souvent boudé. Il s’agit pourtant d’un média extraordinaire, mais qui se doit d’être extrêmement efficace.

Une citation de Matthieu Blais

L’écriture est apparue pour Mathieu Blais quand, un jour, il a décidé que cette vie nécessitait une célébration permanente. Pour lui, la littérature est l’expression la plus fidèle de cette célébration.

Il a publié de nombreux ouvrages, dont le recueil de nouvelles De vraies choses (2021) et Sainte famille (2017), un roman noir sans compromis sur la violence conjugale qui a été le premier parmi les nouvelles finalistes du Prix de la nouvelle Radio-Canada en 2016. À l’automne 2024, il sortira son treizième titre, le roman Brûler debout, aux Éditions XYZ.


Julie Bosman pour La fille aux Post-it

>>>>

Ouvrir en mode plein écran

Julie Bosman est finaliste pour le Prix de l’information Radio-Canada 2024.

Photo : Luc Querry

Julie Bosman est originaire de Mont-Saint-Hilaire. Elle vit maintenant à Montréal, où elle travaille dans les médias écrits. D’aussi loin qu’elle se souvienne, elle a toujours écrit, même si elle n’a pas grandi entourée de livres.

Son rêve de publier s’est réalisé en 2017, année où elle a publié le recueil de nouvelles Nous sommes très seuls, chez Leméac Éditeur. Depuis, elle a écrit trois romans, dont le plus récent, Pour que demain s’empare de nous, est publié par le même éditeur.

Elle compte de nombreuses participations aux Prix de création Radio-Canada et a concouru avec brio dans tous les styles. Elle a été l’une des finalistes du Prix du récit en 2023 et du Prix de la nouvelle en 2022. Elle figurait également sur la liste préliminaire du Prix de poésie en 2019 et du Prix de la nouvelle en 2023.

Ses nouvelles La fille aux Post-it fait partie d’un projet de collection sur lequel elle travaille actuellement. La sélection de son texte parmi les finalistes l’encourage à poursuivre.

Parmi ses récentes lectures notables, elle cite Tigre triste, de Neige Sinno (lauréate du Prix Femina 2023), Autoportrait d’un autre, d’Élise Turcotte, publié en 2023, ainsi queUn bref instant de splendeur, par Ocean Vuong, publié en 2021.


Jean Grandmont pour La mauvaise chimie de la fermentation

>>Portrait de Jean Grandmont.>>

Ouvrir en mode plein écran

Jean Grandmont est finaliste pour le Nouveau Prix Radio-Canada 2024.

Photo : Justine Latour

Jean Grandmont est né à Sorel à une époque où l’entreprise Marine Industries faisait vivre de nombreuses familles, dont la sienne. Il a étudié la philosophie et la littérature. Il était professeur de philosophie jusqu’à ce que ce traître Parkinson pense qu’il est Damoclès et accroche sa lame au-dessus [s]à tête. Il se retira alors sagement pour profiter de ce temps précieux.

Il a toujours aimé lire, mais il n’a jamais vraiment pensé à écrire jusqu’à la mort de sa mère. Il se met alors à écrire quelques courts textes pour se rapprocher d’elle. Les histoires se sont alors multipliées.

Il y a eu beaucoup de bousculades à la porte. Les personnages ont commencé à vouloir exister. J’ai ressenti pour la première fois le besoin d’écrire. Il fallait que ça sorte ! À partir de là, le plaisir était terminé. En déplacement, je ne me suis jamais arrêté.

Une citation de Jean Grandmont

L’auteur a été finaliste pour le Prix de la nouvelle en 2021, un exploit qu’il a réitéré en 2022. Bien au-delà des prix que propose le concours, il mentionne que c’est dans la reconnaissance de l’œuvre par ses pairs qu’il trouve le plus grand plaisir. . C’est énorme ! Il faut donc tenter sa chance et participer !

Il travaille actuellement sur un roman tout en continuant à écrire des nouvelles et des récits.


Jérôme Tousignant pour Noyade sèche

>>Portrait de Jérôme Tousignant.>>

Ouvrir en mode plein écran

Jérôme Tousignant est finaliste pour le Prix de l’information Radio-Canada 2024.

Photo : Jérôme Tousignant

Jérôme Tousignant est originaire de Trois-Rivières et vit maintenant à Montréal, où il exerce comme pharmacien communautaire. Il est auteur, critique et conférencier dans diverses formations dans le domaine de la santé. Il participe également, à la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal, à l’implantation de la simulation virtuelle en enseignement.

Parallèlement à sa carrière scientifique, il a complété un certificat en création littéraire de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). À l’école, il était encouragé à écrire et à soumettre des textes à des concours et à des publications.

Je partage mon temps entre les sciences et les arts. Ces deux aspects de mon quotidien se complètent et s’influencent, notamment dans mon processus d’écriture, où le rapport au corps humain prend une place importante.

Une citation de Jérôme Tousignant

Jérôme Tousignant a été finaliste au Prix de l’information Radio-Canada 2018 avec son texte Anémone. Certaines de ses nouvelles ont été publiées dans des revues québécoises, notamment Solaris, XYZ. Le retour de la nouvelle Et Zinc. En France, il a été lauréat du Prix du jeune écrivain de langue française en 2017 et 2018.

A l’annonce de sa sélection, deux sentiments l’ont envahi : la surprise, puis la fierté. Il reconnaît que l’écriture est un processus tellement solitaire qu’il est facile de se décourager, surtout lorsque les refus sont beaucoup plus fréquents que les publications. Être finaliste du Prix de la nouvelle est pour lui un incroyable encouragement à continuer !

A lire et à écouter :

Véritable tremplin pour les écrivains canadiens, les Prix Création Radio-Canada sont ouverts à toute personne écrivain, amateur ou professionnel. Ils récompensent chaque année les meilleurs récits (histoires vraies), nouvelles et poèmes inédits soumis au concours. Pour tous les détails du concours, consultez notre page.

Début du widget. Ignorer le widget ?
Prix ​​​​de la nouvelle inscrivez-vous maintenant

Fin du widget. Revenir au début du widget ?

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Gaerea enflamme la scène metal avec un nouveau single torride, World Ablaze