Pecco Bagnaia est à l’aube d’une saison qui pourrait le voir descendre une seconde fois de son piédestal, cette fois en interne, s’il venait à être dominé par son nouveau coéquipier, ou qui pourrait au contraire affirmer plus que jamais sa stature. comme un grand champion s’il parvenait à battre Marc Márquez à égalité.
Peut-être par discrétion, l’Italien voit encore certains fans de MotoGP faire la fine bouche sur ses deux titres et deux places de vice-champion du monde acquis en quatre ans, ses 29 victoires lors des 65 derniers Grands Prix, dont 11 la seule saison dernière, et son capacité à produire des performances époustouflantes, même au lendemain d’une déroute potentielle. Alors, avoir Márquez à ses côtés est finalement une aubaine pour lui, car cela pourrait lui permettre d’impressionner même les plus exigeants.
“Je sais qu’être aux côtés d’un pilote comme lui, d’un champion comme lui qui compte huit titres, dont certains acquis dans des situations difficiles sans avoir la meilleure moto, est une motivation pour moi, pour performer aussi bien que lui quand les choses ne sont pas idéales” , observe Pecco Bagnaia.
« En général, je trouve ma motivation dans tout. L’arrivée de Marc est un changement tout comme celle de Bastianini. La différence, c’est que Marc a remporté huit titres, donc c’est clairement un bel exemple de “d’un point de vue sportif et en terme de performance je vais donc essayer de le battre, mais aussi d’apprendre tout ce que je peux”.
« L’année dernière, j’ai déjà essayé d’apprendre de ce qu’il fait dans les virages gauches. Ce n’est pas facile mais je pense que je me suis un peu amélioré au cours de la saison et je vais continuer à le faire”, promet le pilote italien.
Faut-il forcément s’aimer pour former une équipe efficace ? La question peut se poser quand on voit l’élève de Valentino Rossi associé à Marc Márquez. Sauf qu’il s’en fiche, lui qui promet que les jeux psychologiques n’ont aucune influence sur lui et qui s’efforce d’entretenir de bonnes relations avec tous ses adversaires.
« Franchement, je n’ai jamais eu de problèmes avec qui que ce soit et je ne pense pas que j’en aurai jamais. En tout cas, je sais combien il est essentiel de travailler ensemble, surtout à ce stade du championnat. Nous devons essayer d’unir nos forces pour obtenir la meilleure situation possible sur le plan technique. Je pense que nous nous en sortons bien et nous allons continuer comme ça, mais c’est toujours bien d’avoir de la motivation, d’avoir un coéquipier fort, donc. nous allons essayer de nous battre, mais en nous stimulant mutuellement.
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Bagnaia s’intéresse davantage à sa préparation au championnat qui l’attend, avec la volonté viscérale de ne pas répéter ses erreurs de l’an dernier, qu’il a longuement analysées. Son approche, explique-t-il, s’adaptera à ce que le programme lui réserve plutôt qu’à l’identité de son voisin de garage, lui qui a exprimé tout son respect pour les prédécesseurs de Márquez à ce poste.
« Je continuerai à travailler de la même manière à la maison. Nous devons nous préparer car il y aura encore deux courses. Nous partirons sur un circuit différent. La seule chose qui changera un peu sera le calendrier et il faudra s’y préparer mais dans l’approche, je continuerai comme d’habitude, en essayant de travailler pendant les séances, de me placer en première ligne en qualifications et ensuite de gagner. .
« Mon approche ne changera pas car Marc est mon coéquipier. Je veux battre tout le monde, je veux gagner à nouveau le championnat. C’est notre ambition et je pense que notre travail depuis quatre saisons a été très bon. Nous avons toujours terminé aux deux premières places et nous avons gagné beaucoup de courses. Je dois améliorer ce que j’ai mal fait l’année dernière, et continuer sur ma régularité au niveau du travail.
-Avec Vincent Lalanne-Sicaud
Dans cet article
Léna Buffa
MotoGP
Marc Márquez
Pecco Bagnaia
L’équipe Ducati
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