Jacques, 79 ans, habite dans le quartier de la rue Jacquard, Aldy, Rodin, juste derrière le quai Victor Hugo en centre-ville. On le suit dans sa promenade quotidienne : l’homme se déplace avec une canne et signale les nombreux obstacles rencontrés sur les trottoirs.
Jacques, 79 ans, vit dans un quartier résidentiel paisible aux portes du centre ville de Narbonne. Entre le boulevard Gambetta et l’avenue Maréchal-Juin, il fait bon vivre dans les rues bordées d’immeubles et de maisons avec jardins. Le tableau serait parfait si l’homme, à mobilité réduite, ne rencontrait pas autant d’obstacles lors de ses déplacements quotidiens. « J’ai des prothèses à chaque genou. Je me déplace avec une canne et je dois marcher tous les jours. Mais c’est compliqué de se déplacer sur les trottoirs qui sont souvent bondés.»
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Poubelles et poteaux électriques sur les trottoirs
Jacques parle ainsi de conteneurs à déchets dont l’emplacement est parfois fixé sur les trottoirs et non sur la route. “C’est gênant pour les piétons, et encore plus pour une personne en fauteuil roulant ou pour une maman avec une poussette : on est donc obligé de descendre sur la route, elle est mal conçue.” Le problème se présente à plusieurs intersections, entre la rue Louis-Courrier et la rue Fabre-d’Eglantine, la rue Jacquard, la rue Aldy. Une autre difficulté est la présence de poteaux électriques, directement sur les trottoirs déjà étroits. Là aussi, le phénomène est récurrent. Rue Félix-Aldy, contre le boulodrome, il y a même une rangée de trois pylônes.
Chemin faisant, Jacques en profite pour dénoncer un aménagement récent dans la rue Louis-Courrier à la sortie d’une maison: le trottoir a été abaissé, “mais les bords ne sont pas nivelés, ça ne semble pas aux normes”, et surtout “Je risque de tomber à chaque passage car je trébuche avec ma canne.”
Propreté, trottoirs et passages piétons
Le senior regrette également « le manque de propreté : le balayeur et les agents viennent une fois par semaine, mais le ménage s’arrête rue du Bois Rolland. Puis, jusqu’au boulevard Maréchal-Juin, c’est le vent qui nettoie et pousse les saletés. En effet, comme il y a souvent des voitures garées sur les trottoirs des deux côtés (comme rue Rodin), on ne peut pas passer le jet haute pression sur les trottoirs et il est seulement possible de nettoyer. au milieu du trottoir ».
Le sentiment d’être un peu oublié
Plus loin sur l’avenue du Maréchal-Juin, c’est le muret d’une résidence privée qui manque de s’effondrer sur le trottoir « et aux pieds des piétons ». Ou même ce passage piéton “qui est entièrement recouvert d’une flaque d’eau quand il pleut”.
Dès lors, les sorties quotidiennes de Jacques se transforment souvent “sur une course d’obstacles”. Ce qui suscite chez lui une pointe d’agacement, et surtout « le sentiment d’être un peu oublié ».
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