“Le comportement de ces animaux devient dangereux”, la clôture d’un habitant de Sauveterre-Saint-Denis endommagée par un sanglier lors d’une chasse

“Le comportement de ces animaux devient dangereux”, la clôture d’un habitant de Sauveterre-Saint-Denis endommagée par un sanglier lors d’une chasse
“Le comportement de ces animaux devient dangereux”, la clôture d’un habitant de Sauveterre-Saint-Denis endommagée par un sanglier lors d’une chasse

l’essentiel
Le week-end dernier, une chasse exceptionnelle avait lieu à Sauveterre-Saint-Denis. Neuf sangliers ont été abattus. Lors de la course-poursuite, l’un d’eux s’est enfui et s’est retrouvé coincé dans la clôture d’un habitant.

« Est-ce le Far West ? » demande Claude Jeantet, habitant de Sauveterre-Saint-Denis. La semaine dernière, une chasse exceptionnelle a eu lieu. « Nous sommes venus donner un coup de main aux agriculteurs. Une vingtaine de sangliers se cachent dans les ronces, détruisant les récoltes», raconte Sébastien Courtade, président de la société de chasse de Sauveterre. Lorsque les chasseurs sont arrivés, accompagnés des chiens qui les emmenaient, ils ont pris la fuite et ont réussi à s’enfuir en passant par les champs et la route principale qui longe la maison du retraité.

« Le comportement de ces animaux devient dangereux lorsqu’ils sont pourchassés par des chiens et que la mort à leurs trousses les propulse dans une course effrénée », regrette le retraité. Ce jour-là, l’un d’eux s’est écrasé contre la clôture protégeant sa piscine. « Les dégâts auraient pu être plus importants. Que se passe-t-il si une personne ou une voiture traverse à ce moment-là ? », s’agace l’habitant.

Une friche au cœur du problème ?

Les chasseurs viennent une à deux fois par an pour réguler la population. « Nous prévenons les habitants du quartier lors de notre venue. C’est une histoire pour rien, un seul est sorti et a pris cette direction. Ça ne se passe jamais comme ça», défend Sébastien Courtade. Un message avait été envoyé avant la chasse.

Les animaux se réfugient dans un tas de ronces situé en face du domicile du retraité. Une zone laissée en friche depuis des années. « C’est un endroit qui les attire, ils sont en sécurité. J’invite les habitants à entretenir leur terrain pour ne pas les attirer. Je n’ai aucun pouvoir là-dessus. On est dans le monde rural, les maisons ne sont pas toujours clôturées», raconte le maire, Max Laborie, qui se veut éducateur.

Quelles solutions ?

Ce petit incident a soulevé des questions, notamment concernant la sécurité des résidents du quartier. « C’est totalement sécurisé, il n’y a aucun risque, d’autres solutions existent », précise le président de l’association des chasseurs. Une clôture pourrait protéger la maison du retraité. Un nettoyage de la parcelle est espéré. Pour Claude Jeantet, le principe de la chasse ne doit cependant pas être remis en cause. « C’est nécessaire, je ne suis pas contre la chasse ou la société. Seulement, les coups de feu sont tirés trop près des habitations. Il faut sécuriser davantage la zone, notamment en nettoyant les friches ou en coupant la route pendant la durée de la chasse.

Le maire conclut : « Le propriétaire est décédé récemment. Nous avons déjà coupé les haies car cela gêne le passage des voitures et des autobus scolaires. On verra comment se passe la suite, il y a d’autres cas dans la commune où les terrains ne sont pas entretenus et qui ramènent des nuisibles.

 
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