Alors que le Tournoi des Six Nations débute vendredi 31 janvier, les Bleus sont très attendus dans cette édition. Avec une réussite au bout pour que cette génération Dupont puisse se rentabiliser.
C’est un de ces événements dont on ne se lasse jamais, un trésor qui fait notre histoire et notre bonheur. Le Tournoi des 6 Nations arrive donc en personne, dès vendredi à Saint-Denis avec ce France-Galles inaugural dont on attend de tant de belles choses.
Depuis des semaines déjà, pour tenir la promesse, des messages d’amis et de réseaux en quête de places arrivent. Ensuite, la sortie médiatique de Fabien Galthié qui a sonné la fin de l’hibernation, rappelant combien l’absence et le silence sont des armes à manier avec prudence. Ensuite, les stories « Insta » au son des cornemuses et les notes de Flower of Scotland captées l’année dernière, qu’on a hâte de revoir pour chavirer de tout notre cœur.
La magie opère toujours, n’en déplaise aux prudents qui rêvent constamment de dépoussiérer le mammouth et de faire du nouveau pour le plaisir du nouveau, à tout prix. Servez-vous, le bonheur reste à portée de main sur le front de la tradition.
Ce sera total, vous verrez, si la promesse sportive est à la hauteur de nos attentes. Avec les Dupont Blues que l’on espère désormais être au meilleur de leur talent individuel et collectif. Car ce groupe porte certainement les moyens que seules les plus grandes générations utilisent pour se chauffer. Et parce que ce groupe, bien qu’il se soit produit dans les clubs de Toulouse et de La Rochelle, n’a pas encore marqué l’histoire au niveau international.
-Pour le comprendre, vous lirez dans ce journal toute la détermination de Thomas Ramos qui ne veut plus se contenter du Grand Chelem 2022 : « C’est important d’avoir des ambitions. Nous voulons gagner le Tournoi ». L’ouvreur sait parfaitement où il va. Brillant sur le terrain, légitime à souhait, à nos yeux presque aussi indispensable que son ami Dupont, le Mazamétain fait office d’exemple. Il compte désormais écrire sa part du succès, en entraînant les autres joueurs dans son sillage.
Le moment est venu pour notre XV de France de gagner autre chose qu’une série de matches peu glorieux sur la fin. Et ce n’est pas seulement une question de résultats ou de gloire personnelle. Car c’est clairement la meilleure façon de durer, d’oublier les horreurs de l’actualité récente (tournée en Australie), d’effacer la déception du Mondial 2023 et d’attendre avec impatience l’Australie pour le Mondial 2027.
En cas de nouveau Tournoi Demi-Figue (comme en 2024), tout pourrait être remis en cause : les choix du sélectionneur et ses projets, le crédit et les moyens qui lui sont accordés, ainsi que la confiance des clubs qui donnez-lui des mains applaudies (non sans tousser). Fabien Galthié a récemment affirmé avoir « entendu l’injonction ». Qu’il ait surtout trouvé les clés de la performance pour faire de ce Tournoi 2025 un sommet dont on se lèchera encore les lèvres dans dix ou vingt ans.
« On entend l’injonction », a récemment reconnu Fabien Galthié avant de rejoindre ses troupes.