Un soleil tapant, mais jamais par grande chaleur. Quelques pluies printanières et pas l’ombre d’un épisode de sécheresse. Même « la pointe des anciens », le petit coup de froid nécessaire à l’exhalation des parfums de la truffe noire, a eu lieu juste avant le lancement de la saison. Toutes les conditions étaient a priori réunies pour que cette année soit un grand millésime. C’est du moins ce que pensaient les trufficulteurs du Vaucluse.
« On était tous dans l’euphorie, rembobine Benoît Michelet. Jusqu’en novembre, c’était un sans-faute. On s’attendait vraiment à une année exceptionnelle. En janvier, force est de constater que la nature était pourtant capricieuse.
« C’est loin d’être aussi catastrophique que l’année dernière, mais ce n’est pas à la hauteur de nos espérances », soupire le jeune…