Les plus grandes imprimantes 3D d’Europe, 300 emplois potentiels

Les plus grandes imprimantes 3D d’Europe, 300 emplois potentiels
Les plus grandes imprimantes 3D d’Europe, 300 emplois potentiels

Un peu moins de deux ans après la fermeture de la base Intermarché d’Alloinay, entre Melle et Sauzé-Entre-Bois, deux sociétés, Phoenix Manufacture et Naarea, ont annoncé, jeudi 23 janvier 2025, leur partenariat pour la création d’un parc inédit. activité industrielle sur le site.

Le projet repose sur la fabrication additive, autrement dit l’impression 3D, avec cinq machines industrielles d’une taille et d’une puissance inédites en , capables d’imprimer des pièces métalliques volumineuses, en grande quantité.

« Les premières pièces devraient sortir à la fin de l’été »

Le volet industriel est porté par Phoenix Manufacture, une entreprise niortaise, avec un investisseur privé français, dont l’identité n’a pas été rendue publique. Il apportera les premiers 20 millions d’euros, indique Marco Calcamuggi, co-fondateur et PDG de Phoenix Manufacture. Si la start-up est jeune, ses fondateurs font état d’une solide expérience « Dans la fabrication additive et notamment dans les matières médicales. »»

Marco Calcamuggi, PDG de Phoenix Manufacture.
© (Photo Naarea)

Naarea, basée à Nanterre, travaille sur un projet de microgénérateur nucléaire. Elle associe Phoenix Manufacture à la conception d’une partie des composants clés de son prototype et en confiera la fabrication, dans le cadre d’un « Partenariat stratégique ».

Achat de bâtiments

Une trentaine d’emplois pourraient être créés cette année. Si les essais du prototype Naarea, prévus en 2029, sont concluants, les pièces des modèles de série quitteront également Alloinay. Dans cette perspective, l’effectif pourrait atteindre 300 personnes, avec un centre de formation.

L’acquisition des bâtiments est en cours et l’usine pourrait prendre forme rapidement, explique Marco Calcamuggi : « Si nous signons en mars, nous pourrons amener la première des cinq machines en juin. L’installation prend environ deux mois. Les premiers morceaux devraient sortir à la fin de l’été. »» Les livraisons des quatre autres imprimantes s’étaleraient jusqu’en décembre 2025.

Lasers Douze

Ces engins de 24 tonnes, hauts de six mètres, viennent d’Allemagne. Ils fabriquent des pièces jusqu’à 1,50 m de longueur sur 60 cm de côté à partir d’une poudre métallique (aluminium et acier notamment) au moyen de douze lasers. « Grâce à ce grand volume de la chambre de combustion, on peut produire de très grandes quantités, ça rend le modèle économique viable. »»

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L’ancienne base d’Intermarché d’Alloinay, où doit s’implanter Phoenix Manufacture.
© (Photo nr Jean-André Boutier)

Le choix d’alloinay a été dicté par la taille des bâtiments, notamment leur hauteur sous plafond, mais aussi par l’accueil des élus, précise Marco Calcamuggi, et l’écosystème. « Des petites industries, des écoles et des laboratoires avec qui nous souhaitons créer des liens » (Lire dans l’encadré).

Usine temporaire à Niort

Pendant que le projet avance à Alloinay, Phoenix Manufacture installe une usine provisoire à Niort, avec six petites imprimantes. « Leur localisation sera achevée en fin de semaine prochaine, nous avons déjà la production. »»

Le projet s’appuie sur des imprimantes 3D capables de réaliser des pièces métalliques de grande taille, de qualité et en quantité.
© (Photo Fabrication Phoenix)

S’il apporte de grands espoirs de croissance, Naarea n’est pas le seul client de l’entreprise niortaise, précise Marco Calcamuggi : « Nous négocions une fabrication en série de 80 000 unités de moteurs électriques pour drones. L’avantage de la production par fabrication additive est que vous pouvez imprimer n’importe quelle pièce, de n’importe où. »»

Un site industriel clé en main

Fermée en mars 2023, la base Intermarché d’Alloinay figurait sur la liste des sites industriels vacants « Saisie en main ». Il appartient au groupe Etch. La vente à Phoenix Manufacture est « Pendant la finalisation ».

Nicolas Ragot, vice-président de Mellois-en-Poitou, en charge de l’attractivité économique, déclare « Heureux et optimistes, nous espérons que cela réussira ». La communauté de communes suit et soutient le projet. Pas sous forme de subventions, précise l’élu, « Mais grâce à nos compétences en matière de petite enfance, d’éducation et de logement, pour accueillir les salariés. »»

 
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