Pourquoi y a-t-il deux lignes différentes pour l’arrivée ?
Ce ne sont pas vraiment deux lignes d’arrivée, c’est une porte qui fait partie de l’annexe du parcours (IC 9.1), elle se trouve à 4 milles de la ligne d’arrivée historique du Nouch. Lorsque les conditions météo sont trop dégradées, c’est à dire trop de mer comme c’est le cas en ce moment, on peut activer cette porte comme ligne d’arrivée. Cette ligne s’appelle, la porte « mauvais temps » qui est un passage obligatoire de passage, qu’il soit mauvais ou non. Il faut savoir que cette porte fait partie du parcours à l’origine, ce n’est pas une porte que nous avons ajoutée hier.
Qui décide que les conditions sont mauvaises sur la ligne, la direction de course ou le skipper ?
C’est la direction de course qui ne l’active que dans des conditions dégradées. C’est notre rôle d’activer ou non cette porte. La sécurité est notre affaire. Aux Sables d’Olonne, cela peut être délicat lorsque la mer déferle. Actuellement, c’est une grosse masse qui arrive dans le golfe de Gascogne, où il y a 10 à 11 mètres dès samedi. Donc, pour le groupe qui arrive en ce moment, le temps de course est pris à la porte.
Que fait le bateau une fois la ligne « mauvais temps » franchie ?
On vient de voir le cas de Charal de Jérémie Beyou qui, après avoir coupé cette porte, a attendu la moitié de la nuit dehors avant de pouvoir entrer dans le canal. Nous sommes dans des coefficients de marée très bas, de 30 à 35 nœuds, donc il n’y a pas beaucoup d’eau. Dès qu’il balaie, il faut être très prudent donc nous les ramenons au large, entre 12h et 12h30.