Le skipper français, qui réalise des prélèvements scientifiques tout au long de son tour du monde, a encore un bon tiers de la course à parcourir.
France Télévisions – Sports Editorial
Publié le 23/01/2025 17:48
Temps de lecture : 2min
« Tout le monde me demande si ce n’est pas trop difficile mais Charlie Dalin, Yoann Richomme et Sébastien Simon, c’est une autre dimension, ce n’est pas le même Vendée Globe ! Pour Fabrice Amedeo, skipper de l’Imoca Nexans-Wewise, l’objectif de cette 10ème édition du plus célèbre tour du monde en mer est ailleurs. L’ancien journaliste, engagé bénévolement, participe à la course dans le but de récolter le plus d’informations possibles pour la science. Il a assuré à franceinfo : le sport qui “son aventure se déroulait bien” malgré un passage très compliqué dans l’Océan Indien et une traversée très lente du Pacifique.
“Le trio a mis la flotte hors d’état de nuire, mais pas trop pour moi car je n’avais aucune envie de me battre avec eux”il veut nous le rappeler. « En revanche, tout le groupe de Jérémie Beyou [4e, à 209 milles nautiques de l’arrivée au dernier pointage]ils ont dû prendre un sacré coup à la tête ! De l’Indien, parce que ça s’est joué là-bas. Je regarde tout cela avec intérêt mais cela n’affecte pas ma façon de naviguer. Et pour lui, au-delà du duel haletant en tête de course, et de la victoire de Charlie Dalin, c’est la résilience et la détermination du troisième skipper arrivé aux Sables d’Olonne qui l’a particulièrement impressionné.
-« On parle beaucoup de la victoire de Charlie et du combat avec Yoann, mais je préfère souligner la performance de Sébastien, qui a fait un demi-tour du monde avec un seul foil.
Fabrice Amedeo, current 33rd in the Vendée Globesur franceinfo : le sport
Pour ceux qui dénoncent haut et fort le silence autour des courses de collisions avec les baleines, il s’agit désormais d’arriver au port, d’ici quelques semaines. “Même si je me fais encore défoncer, ça va vite changer et quand on va vers le nord, on rentre à la maison, donc le moral est bon”se réjouit Fabrice Amedeo.
Comme il apparaît dans la montée de l’océan Atlantique depuis l’extrême sud des Amériques, et alors qu’il prévoit de larguer vendredi ses deux dernières balises scientifiques (qui mesurent la direction du courant et des vagues), il lui faudra encore faire un bon bout de chemin. tiers de la course. Cela représente un peu plus de 6 900 milles marins (environ 12 779 km).
France