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que va devenir la dernière école privée sous contrat musulman en ?

que va devenir la dernière école privée sous contrat musulman en ?
que va devenir la dernière école privée sous contrat musulman en France ?

Le groupe scolaire musulman Al-Kindi a perdu son contrat. Un appel sera déposé. Kamel Kabtane a reconnu des erreurs et des « manquements » de la direction de l’établissement.

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L’école musulmane Al-Kindi a perdu son contrat avec l’Education Nationale pour non-respect des valeurs de la République. Le rapport de la préfecture met notamment en avant des problèmes de gestion.

Six livres qui parlent de l’islam et dont certaines pages incitent à l’application rigoureuse de la charia, à l’obéissance de la femme à son mari ou encore à l’appel au jihad. Ils ont été retrouvés parmi les 6 000 livres de la collection de l’établissement Al-Kindi. L’école est située à Décines.

Ces œuvres sont en vente libre, mais leur présence dans l’établissement pose problème. Kamel Kabtane condamne la présence de ces œuvres. « Cela n’a pas sa place dans une école, surtout dans une école de cette nature. Je leur ai crié dessus quand je l’ai découvert.s’exclame le président de l’Institut français de la civilisation musulmane (FIMC). Aucun de ces livres présents à l’école Al-Kindi ne figure dans le catalogue du fonds documentaire de la FIMC.

« Je ne dis pas que tout est blanc. Je dis : peut-être qu’ils ont fait des erreurs. J’ai même proposé d’aider à faire respecter ces règles afin que cela ne se reproduise plus.indique Kamel Capitaine.

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Si Kamel Kabtane a écrit au président de la République pour lui demander indulgence envers Al-Kindi, le recteur de la Grande Mosquée de Lyon reconnaît aussi des carences dans la gestion.

Kamel Kabtane, président de l’Institut français de la civilisation musulmane (IFCM). janvier 2025

© France télévision

La direction est l’argument majeur sur lequel s’est appuyée la préfecture dans son enquête pour retirer son agrément à l’école musulmane. Son fonctionnement dépend à 80% de son contrat avec l’Etat, notamment pour le financement des salaires des enseignants.

Dans son rapport, la préfecture critique une gestion opaque. « Les arrêtés de mutation sont des « charges », des « factures » voire des « subventions » ayant pour objectif évident de payer les salaires des enseignants hors contrat jusqu’en 2023 », c’est écrit.

« Cela pourrait constituer un détournement de fonds publics. Si les fonds collectés par l’association étaient détournés de l’objet fixé par cet accord, les services de l’Etat seraient en droit d’en réclamer la restitution. explique Laurent Butstraën, avocat spécialisé dans les organisations à but non lucratif.

Le rapport de la préfecture note également un montage atypique avec une association de prestataires inconnue au moment de la signature de la convention. « Comme toute personne morale, l’association peut percevoir des charges et rémunérer des prestataires » indique Laurent Butstraën. Mais le rapport souligne un autre point : « La rémunération qui en a résulté pour cette association prestataire a permis de rémunérer une activité d’enseignement hors contrat. Ce qui n’est pas autorisé”, précise l’expert.

L’école Al-Kindi va faire appel pour défendre sa cause. En prévision de ce désengagement de l’État, elle a lancé une collecte de fonds en ligne et annoncé aux familles une augmentation de 20 % des frais de scolarité pour la prochaine rentrée scolaire.

 
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