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Bruno Retailleau a annoncé l’arrestation d’un nouvel influenceur algérien qui « appelait » sur Tiktok « à commettre des actes violents sur le territoire français ».
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a annoncé l’arrestation mercredi matin en France d’un influenceur algérien, présenté comme Rafik M., qui “appelait à commettre des actes violents sur le territoire français sur TikTok”. Cette arrestation intervient dans un contexte de tensions diplomatiques entre Paris et Alger, alors que plusieurs influenceurs algériens ont été arrêtés ces dernières semaines en France.
L’influenceur algérien Rafik Meziane qui appelait à la commission d’actes violents sur le territoire français sur TikTok a été arrêté ce matin.
Merci aux enquêteurs et aux forces de l’ordre pour leur professionnalisme.Ne laisse rien passer
– Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) https://twitter.com/BrunoRetailleau/status/1881982690947453148?ref_src=twsrc%5Etfw
« L’influenceur algérien Rafik M. qui appelait à commettre des actes violents sur le territoire français sur TikTok a été arrêté ce matin. Merci aux enquêteurs et à la police pour leur professionnalisme”, a notamment communiqué le ministre de l’Intérieur sur
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Les dernières semaines ont été marquées par de nombreuses arrestations d’influenceurs algériens pro-régime résidant en France.
L’affaire « Doualemn » a ravivé les tensions
Les tensions sont vives entre la France et l’Algérie, notamment autour des questions du Sahara occidental et du sort de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné en Algérie depuis la mi-novembre. Ils se sont un peu échauffés avec la récente arrestation à Montpellier d’un influenceur algérien de 59 ans, « Doualemn », après une vidéo polémique sur TikTok. Monté dans un avion le 9 janvier à destination de l’Algérie, cet agent de maintenance, père de deux enfants, a été renvoyé en France le soir même. Le 12 janvier, sa détention a été prolongée de 26 jours par un juge. Bruno Retailleau avait estimé qu’en renvoyant Doualemn à Paris, l’Algérie avait cherché à « humilier la France ». L’Algérie avait rejeté les accusations françaises d’« escalade » et d’« humiliation », citant une « campagne de désinformation » contre Alger.
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