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Championne de du bas carbone en 2024

Championne de du bas carbone en 2024
Championne de France du bas carbone en 2024

Cocorico. En 2024, la atteindra pour la première fois une part d’électricité bas carbone de 95 %, a annoncé RTE, le gestionnaire du réseau, lundi 20 janvier. Une performance obtenue grâce à « récupération rapide » production nucléaire et renouvelable ” enregistrer “souligne-t-il. Les électrons français affichent ainsi une intensité carbone de 21,3 g de CO2 par KWh, soit un tiers de moins qu’en 2023. » C’est l’un des plus bas au monde », argumente RTE.

Avec 536,5 TWh, la France a également enregistré son plus haut niveau de production électrique depuis cinq ans, retrouvant ainsi son niveau d’avant Covid. La consommation intérieure reste néanmoins inférieure par rapport à 2019, de l’ordre de 5 à 10 % selon les mois, rappelait RTE l’été dernier, mais les électrons trouvent preneurs chez nos voisins. En 2024, les exportations nettes d’électricité ont atteint 89 TWh, battant le précédent record datant de 2002, avec 77 TWh.

L’hydroélectricité représente la moitié de la production renouvelable

Autre record, celui de la production renouvelable (148 TWh), qui représentait l’an dernier 27,6% de la production totale d’électricité. Ceci n’est pas tant lié à la production éolienne (46,6 TWh), en baisse de 8,4 % sur un an (– 4,3 TWh), faute d’éolien et malgré des augmentations de capacités, notamment en mer. La production solaire (23,3 TWh) a augmenté de 8,4 %. (+1,8 TWh). Mais la bonne nouvelle vient surtout de la production hydraulique (74,7 TWh), qualifiée “exceptionnel », en hausse de 26 % sur un an et revenant à son niveau de 2013.

Le nucléaire se redresse également, après l’année sombre de 2022, marquée par des problèmes de corrosion sous contrainte rencontrés sur certains réacteurs, qui ont dû être arrêtés. Le redémarrage a été certes progressif, mais EDF a revu en profondeur les plannings d’arrêt et de maintenance des tranches afin de les optimiser.

En deux ans, la production nucléaire est passée de 279 TWh à 361 TWh. Il reste cependant bien en deçà de ses années records. En 2015 (en incluant toujours les deux réacteurs de Fessenheim), elle atteint 416 TWh. Et même 420 TWh en 2006 !

« La croissance de la production renouvelable s’effectue dans une logique essentiellement additive par rapport à la production nucléaire », résume prudemment RTE, pour ne vexer personne. Dans les deux camps, tout le monde lira qu’il faut faire plus d’énergies renouvelables, mais aussi plus de nucléaire.

Chute de l’électricité à partir de combustibles fossiles

C’est le sens de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) censée prévoir des objectifs chiffrés pour tous les secteurs. Présentée l’année dernière puis soumise « en consultation » en décembre, elle fait aujourd’hui l’objet de discussions interministérielles, sans qu’on sache vraiment ce qui en sortira.

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Du côté de Bercy, la pression est en tout cas forte pour réduire les dispositions de soutien aux énergies renouvelables en métropole qui s’élèvent à 4,3 milliards d’euros. Des amendements en ce sens pourraient ainsi être déposés dans le cadre de la discussion budgétaire actuellement au Sénat.

En tout cas, tout le monde est d’accord sur un point. Avec une production record bas carbone, la France a considérablement réduit ses besoins en énergies fossiles, qui ne produisaient que 19,9 TWh. En 2024, ils étaient à leur niveau » le plus bas depuis le début des années 1950 », constate RTE, représentant même un niveau cumulé inférieur à la production solaire. Une première.

Les centrales à gaz ont ainsi été très peu utilisées, avec 17,4 TWh en 2024 contre 29,2 TWh en 2023. Désormais, la production de centrales au charbon (0,7 TWh) et au fioul (1,8 TWh) est devenue totalement marginale.

L’Allemagne, le mauvais exemple

Ce n’est pas le cas de l’Allemagne, qui a fermé ses derniers réacteurs nucléaires l’an dernier et qui n’a d’autre choix que de faire fonctionner ses centrales thermiques (ou de faire appel au nucléaire français) pour compenser l’intermittence de ses énergies renouvelables. Ils ont cependant atteint un niveau record, passant de 56% à 59% de sa production électrique, avec le charbon dont la part a diminué dans le même temps de 26% à 23%.

Malgré cela, son électricité émet en moyenne dix à douze fois plus de CO2 que la France. Et davantage d’énergie éolienne et solaire ne changera pas la situation, lorsqu’il n’y a ni vent ni soleil. C’est ce qui pousse les autorités françaises à plaider pour que les objectifs européens ne s’affichent plus en termes de part d’énergies renouvelables mais en termes d’intensité carbone. C’est en tout cas tout l’enjeu des discussions qui vont s’ouvrir sur la révision de la directive RED II.

 
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