Il a été invité comme personnage central de la qualification de Lille en 16es de la finale de Coupe de France à Marseille (1-1, 4-3 aux tabs). Roberto De Zerbi n’a eu que l’attitude d’Olivier Létang, coupable de s’être adressé avec virulence au quatrième arbitre. Ce n’est pas la première fois que l’on entend le président lillois vitupérer sur le terrain dans un rôle qui n’est pas sans rappeler Jean-Michel Aulas, autre adepte de la pression maximale. Les deux hommes présentent de nombreuses similitudes, notamment celle de placer leur club au centre de leurs préoccupations dans des attitudes qui, parfois, exaspèrent mais disent tout de leur implication. Comprendre ce multicarte devenu une figure centrale du football français, tour à tour milieu de terrain, directeur financier, sportif, général, agent puis président, c’est revenir aux sources d’une exigence rare, d’une ambition profondément ancrée dans son corps et d’un désir de s’élever professionnellement. Dans son sport ou ailleurs.
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